Al-Sissi et Joe Biden discute des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza
Le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi et son homologue américain Joe Biden ont discuté des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza lors d’une conversation téléphonique, se concentrant sur les efforts de médiation menés par leurs deux pays.
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a reçu, vendredi 23 août, un appel téléphonique du président américain Joe Biden, d’après le conseiller Ahmad Fahmy, porte-parole officiel de la présidence de la République.
L’appel s’inscrit dans le cadre des efforts de médiation menés par les deux pays pour parvenir à un accord de cessez-le-feu et d’échange des otages et des prisonniers dans la bande de Gaza.
Les deux présidents ont passé en revue les développements des négociations qui se tiennent actuellement au Caire.
Selon la présidence égyptienne, les deux dirigeants ont passé en revue les efforts « intensifs » déployés pour obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et faciliter un échange d’otages. MM. Al-Sissi et Biden ont également insisté sur la nécessité pour toutes les parties impliquées de surmonter les obstacles et de faire preuve de flexibilité pour parvenir à un accord.
Le président égyptien a insisté sur l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat pour répondre à la crise humanitaire à Gaza et empêcher une nouvelle escalade militaire dans la région.
Le dernier appel de Joe Biden au président Al-Sissi avait eu lieu après la nomination de Yahya Sinouar à la tête du mouvement palestinien Hamas et ce après l’assassinat de son prédécesseur, Ismail Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran.
Vendredi dernier 16 août, les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, les médiateurs des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, ont annoncé la conclusion de deux jours de discussions à Doha. Ils prévoient de se rencontrer à nouveau au Caire dans une semaine pour finaliser un accord visant à mettre fin au conflit.
Jeudi 22 août, le bureau du Premier ministre israélien a confirmé l’arrivée au Caire des chefs de l’Agence de sécurité israélienne et du service de renseignement du Mossad pour participer aux négociations sur la libération d’otages.