La Russie et la Chine organisent des exercices militaires navals

Des navires de guerre russes et chinois ont débuté mardi des manoeuvres militaires dans le nord de la mer du Japon afin de mieux protéger l’activité économique de la zone, a indiqué le ministère russe de la Défense, qui organise de grands exercices navals dans plusieurs océans et mers.

Les exercices conduits avec Pékin se concentrent sur la défense des routes maritimes et des zones d’activité économique maritime, a expliqué le ministère russe sur Telegram.

La Chine avait annoncé lundi des exercices navals et aériens conjoints avec la Russie ce mois-ci autour de la mer du Japon, connue sous le nom de mer de l’Est en Corée du Nord et du Sud, et de la mer d’Okhotsk.

Ces manoeuvres ont lieu dans le cadre du grand exercice Océan-2024 organisé par la Russie jusqu’au 16 septembre dans les océans Pacifique et Atlantique, ainsi que dans les mers Méditerranée, Caspienne et Baltique, a fait savoir le ministère russe de la Défense.

Le président russe Vladimir Poutine suivra ces manoeuvres depuis Moscou et prononcera un discours d’ouverture, a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Au total, 400 navires russes, 120 avions et hélicoptères et 90.000 personnes sont mobilisés pour Océan-2024, l’un des plus importants exercices de l’année, selon le ministère russe.

Océan-2024 doit permettre de tester la préparation des troupes, d’utiliser des armes de haute précision et d’étendre la coopération avec les marines de pays partenaires, d’après cette même source.

Lundi, le ministère japonais de la Défense avait affirmé avoir repéré le week-end dernier en mer du Japon cinq vaisseaux de la marine chinoise qui se dirigeaient vers la Russie.

Ils avaient navigué vers le nord-est à travers le détroit de Tsushima en direction de la mer du Japon samedi et dimanche, selon Tokyo.

Le détroit de Tsushima, situé entre la Corée du Sud et le Japon, relie la mer de Chine méridionale et la mer du Japon. Il ne se trouve pas dans les eaux territoriales japonaises.

Début septembre, Tokyo avait condamné l’incursion fin août dans ses eaux territoriales d’un vaisseau de la marine chinoise, au large d’îles méridionales, quelques jours après avoir dénoncé un bref vol d’un avion chinois dans son espace aérien.

Et en juin, le Japon avait protesté auprès de Pékin après l’incursion de quatre navires chinois apparemment armés près d’îles disputées et inhabitées en mer de Chine orientale.

 

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