Le Hezbollah cible la base navale de Stella Maris à Haïfa et la base Glilot de l’Unité 8200 à Tel-Aviv
Le Hezbollah libanais dit avoir visé la base navale de Stella Maris au nord-ouest de Haïfa. Il revendique également une frappe sur la base Glilot de l’Unité 8200 base du renseignement israélien dans la banlieue de Tel-Aviv.
Dans un communiqué publié ce mardi matin, il revendique également des tirs de roquettes sur une autre position dans la banlieue de Tel-Aviv.
Les frappes interviennent au lendemain d’une nuit tendue au Liban, où la banlieue sud de Beyrouth a de nouveau été visée par des bombardements israéliens, qui ont notamment fait quatre morts, dont un enfant dans des frappes près d’un hôpital public, selon le ministère de la Santé libanais.
Une salve de roquettes a été tirée contre la base Glilot de l’Unité 8200 du Renseignement militaire, selon un communiqué du Hezbollah. Lundi soir, le mouvement pro-iranien avait déjà revendiqué des frappes similaires sur cette même position.
Le mouvement pro-iranien a aussi revendiqué mardi des tirs de roquettes sur une autre position dans la banlieue de Tel-Aviv, visant la localité de Nirit, à une vingtaine de km à l’est de Tel-Aviv.
Dans le nord d’Israël, une salve de roquettes a aussi visé la base navale de Stella Maris au nord-ouest de Haïfa, selon un communiqué du Hezbollah.
L’armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé environ 300 cibles du Hezbollah au Liban en 24 heures, après avoir élargi son offensive contre le groupe pro-iranien en visant son système financier.
Au moins 1.489 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, date de l’intensification des frappes israéliennes, d’après un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.
Le ministère de la Santé libanais a aussi fait état de six personnes tuées, dont un enfant, à Baalbeck (est), et de quatre secouristes, liés au Hezbollah ou son allié du mouvement Amal, tués en 24 heures dans le Sud lors de raids israéliens.
Ce lundi, l’armée de l’air israélienne a réussi à déjouer une tentative d’infiltration aérienne en interceptant cinq drones en provenance du Liban au-dessus de la mer Méditerranée. Ces véhicules aériens sans pilote (UAV) ont été détectés alors qu’ils se dirigeaient vers le territoire israélien, déclenchant une réponse rapide des forces armées.
L’opération d’interception, menée par des hélicoptères et des avions de combat, a eu lieu avant que les drones ne franchissent la frontière israélienne. Cet incident a brièvement perturbé les opérations de l’aéroport international Ben Gourion, entraînant une suspension temporaire des décollages. Cependant, l’activité aéroportuaire a rapidement repris son cours normal peu après que la menace a été écartée.
L’Autorité aéroportuaire israélienne a précisé que, dans des situations similaires, des retards ponctuels dans les vols peuvent être nécessaires afin de garantir la sécurité des passagers et du personnel. L’incident, bien que rapidement résolu, témoigne de la vigilance constante des forces de sécurité israéliennes face aux menaces aériennes provenant de leurs voisins du nord.
Cet événement souligne également la tension croissante entre Israël et ses adversaires régionaux, en particulier dans un contexte où la menace des drones devient de plus en plus fréquente.