Dix-huit morts dans une frappe israélienne près de l’hôpital Rafic Hariri à Beyrouth
Dix-huit personnes ont été tuées au Liban dans une frappe israélienne menée lundi soir dans la capitale près du plus grand hôpital public du pays (l’hôpital Rafic Hariri), selon un nouveau bilan mardi du ministère de la Santé.
L’hôpital Rafic Hariri a été légèrement endommagé, selon un photographe de l’AFP sur place.
Le raid de l’ennemi israélien dans le secteur de Jnah, à proximité de l’hôpital Hariri, a tué 18 personnes, dont un enfant, selon un nouveau bilan, et le nombre des blessés est monté à 57, dont 17 ont été hospitalisés et sept se trouvent dans un état critique, selon le communiqué du ministère de la Santé.
Sur le site de la frappe, au milieu des ruines chancelantes de plusieurs bâtisses en béton à moitié effondrées, les recherches se poursuivent parmi les décombres pour retrouver d’éventuelles victimes, a constaté un photographe de l’AFP. La sonnerie d’un téléphone portable pris au piège sous les gravats pouvait être entendue.
Il se trouve dans la périphérie de Beyrouth, aux abords de la banlieue sud, fief du Hezbollah pro-iranien où Israël mène depuis plusieurs semaines des bombardements intenses.
L’armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé environ 300 cibles du Hezbollah au Liban en 24 heures, après avoir élargi son offensive contre le groupeen visant son système financier.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a condamné lundi les dégâts considérables causés à des installations civiles par les bombardements israéliens massifs israéliens, ayant visé la veille au Liban un groupe financier lié au Hezbollah.
Au moins 1.489 personnes ont été tuées au Liban depuis le 23 septembre, date de l’intensification des frappes israéliennes, d’après un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.