Réactions internationales aux mandats d’arrêt émis par la CPI contre Netanyahu et Gallant

Les réactions se multiplient, alors que la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant ce jeudi.

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, estime quant à lui que les mandats d’arrêt en question doivent être respectés et appliqués. Ce n’est pas une décision politique. C’est une décision d’une cour, d’une cour de justice, d’une cour de justice internationale. Et la décision de la cour doit être respectée et appliquée, a-t-il ajouté.

Le Premier ministre irlandais Simon Harris a appelé au respect du rôle de la Cour pénale internationale, qui a émis deux mandats d’arrêt contre le Premier ministre de l’occupation israélienne, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de l’armée, Yoav Gallant, accusé d’avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité à Gaza.

Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a déclaré jeudi, que l’Italie devra arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’il visite le pays , suite à l’émission par la Cour pénale internationale d’un mandat d’arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Galant.

Le président colombien Gustavo Petro a salué jeudi l’émission par la Cour pénale internationale d’un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Galant, le considérant comme « une mesure logique qui doit être prise .

Le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré jeudi dans un communiqué que cette mesure, réclamée par l’Algérie par l’intermédiaire du président Abdelmadjid Tebboune, représente une étape importante et un progrès tangible vers la fin de décennies d’impunité et l’impunité de l’occupant israélien en matière de responsabilité. la responsabilité et la punition, car cela sème la criminalité sur le peuple palestinien et sur tous les pays et peuples de la région.

Le gouvernement irakien a salué l’émission par la Cour pénale internationale de deux mandats d’arrêt contre le Premier ministre du gouvernement d’occupation israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de l’armée, Yoav Galant.

Du côté des États-Unis, Washington apporte un soutien indéfectible au dirigeant israélien. Les États-Unis rejettent catégoriquement la décision de la Cour pénale internationale d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens, a réagi un porte-parole du Conseil de sécurité national de la Maison Blanche. Nous restons profondément préoccupés par l’empressement du procureur à réclamer des mandats d’arrêt et par les erreurs troublantes dans le processus qui a mené à cette décision, a-t-il ajouté dans un communiqué, estimant que la CPI n’était pas compétente juridiquement dans cette affaire.

Une position suivie par l’Argentine. Dans un communiqué, la présidence a fait savoir que les mandats d’arrêts de la CPI, selon elle, ignorent le droit légitime d’Israël à se défendre face aux attaques constantes d’organisations terroristes. Israël est confronté à une agression brutale, à des prises d’otages inhumaines et au lancement d’attaques aveugles contre sa population. Criminaliser la défense légitime d’une nation tout en omettant ces atrocités est un acte qui fausse l’esprit de la justice internationale, a précisé le président argentin Javier Milei, dans un message posté sur X.

Benjamin Netanyahu a aussitôt qualifié d’antisémite, dans un communiqué diffusé par son bureau, la décision de la juridiction, qui est, a-t-il dit, comparable à un procès Dreyfus d’aujourd’hui qui se terminera de la même façon. Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L’affaire a profondément divisé la société et révélé l’antisémitisme d’une partie de la population. Le premier ministre israélien a aussi déclaré dans la soirée qu’aucune décision extérieure ne l’empêcherait de continuer à défendre son pays de quelque manière que ce soit .

Dans un communiqué distinct, la CPI a annoncé avoir émis un mandat d’arrêt contre le chef militaire du Hamas, Mohammed Deïf, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. D’après les autorités israéliennes, Mohammed DeÏf aurait été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de la bande de Gaza, ce que conteste le mouvement palestinien.

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