Le Hamas répond positivement au projet d’accord de cessez-le-feu à Gaza
Le Hamas a répondu positivement aux médiateurs concernant un projet d’accord pour un cessez-le-feu à Gaza et un échange de prisonniers, a indiqué une source palestinienne, mercredi.
Contrairement au discours israélien, le Hamas a donné une réponse positive aux médiateurs après avoir reçu les cartes détaillant le retrait israélien des centres-villes de Gaza, a expliqué la source.
Et d’ajouter : Israël a causé des retards en ne fournissant pas les cartes détaillées de leurs retraits prévus des centres-villes, comme cela avait été convenu lors de la première phase.
Mardi, le Qatar a déclaré que les négociations sur un cessez-le-feu à Gaza sont dans leurs derniers détails et qu’une annonce d’accord est imminente.
Le Hamas a également confirmé que l’accord de cessez-le-feu à Gaza et d’échange de prisonniers est dans ses dernières étapes.
Une source israélienne bien informée a également confirmé que le Hamas a donné une réponse positive à la proposition d’accord sur un cessez-le-feu et un échange de prisonniers, selon le radiodiffuseur public israélien KAN.
KAN a précisé que la direction du Hamas à Gaza a accepté l’accord et qu’il pourrait être signé mercredi.
Les médias israéliens ont rapporté que le Cabinet de sécurité israélien se réunira jeudi pour discuter de l’accord attendu concernant Gaza.
Israël détient actuellement plus de 11 000 prisonniers palestiniens dans ses geôles, tandis qu’on estime que 98 Israéliens sont détenus à Gaza. Le Hamas a déclaré que de nombreux captifs israéliens ont été tués lors de frappes aériennes israéliennes indiscriminées.
En effet, Israël poursuit une guerre génocidaire contre Gaza, qui a fait plus de 46 700 morts, dont la majorité sont des femmes et des enfants, depuis le 7 octobre 2023, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une plainte pour génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l’enclave.