Itamar Ben-Gvir, membre d’extrême droite du gouvernement, démissionne de son poste
Le ministre israélien de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, membre d’extrême droite du gouvernement, a démissionné de son poste dimanche, en même temps que d’autres ministres du parti Otzma Yehudit. Sa démission est survenue après qu’il ait menacé de quitter le gouvernement si l’accord de cessez-le-feu pour Gaza était approuvé.
Plus tôt dans la matinée, les autorités d’occupation israéliennes ont annoncé que le cessez-le-feu, qui devait entrer en vigueur à 8h30, ne serait pas mis en œuvre tant que la liste des prisonnières désignées pour être libérées n’aurait pas été soumise.
Depuis les heures du matin, les forces israéliennes ont repris leurs frappes aériennes sur plusieurs zones de Gaza à partir de 8h30, entraînant la mort d’au moins 11 Palestiniens et faisant des dizaines de blessés à divers degrés.
Le parti d’extrême droite israélien Force Juif a annoncé samedi son retrait imminent de la coalition gouvernementale dirigée par Benjamin Netanyahu. Son leader, Itamar Ben-Gvir, quittera son poste de ministre de la Sécurité nationale ce dimanche.
Suite à l’approbation de l’accord jugé irresponsable avec le Hamas, le parti Otzma Yehudit déposera demain matin des lettres de démission du gouvernement et de la coalition.
Les ministres Ben-Gvir, Yitzhak Wasserlauf et Amichai Eliyahu, ainsi que les présidents de commission, les députés (Membres de la Knesset) Zvika Fogel, Limor Son Har-Melech et Yitzhak Kroizer, abandonneront leurs fonctions, a déclaré le parti dans un communiqué relayé par l’Autorité israélienne de radiodiffusion officielle.
Dès jeudi, Ben-Gvir avait exprimé son intention de démissionner en tant que ministre de la Sécurité nationale et de retirer son parti de la coalition gouvernementale en cas d’approbation de l’accord.
Le gouvernement israélien a approuvé, tard vendredi soir, un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers concernant la bande de Gaza, après une réunion marathon du cabinet, a rapporté le diffuseur public israélien KAN.
