La réalisation du deuxième échange de prisonniers entre le Hamas et Israël

Les médiateurs dans le conflit entre le Hamas et Israël ont confirmé, samedi soir, la réalisation du deuxième échange de prisonniers dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, lequel a consisté en la libération de 4 soldates israéliennes en échange de celle de 200 prisonniers palestiniens.

Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag ont été remises à une délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) sur une place de la ville de Gaza où s’était rassemblée une foule nombreuse tenue à l’écart par des dizaines de membres armés du Hamas et du Djihad islamique.

Dans un communiqué publié sur X, le ministère des Affaires étrangères du Qatar a déclaré : Les médiateurs (Doha, Le Caire et Washington) annoncent la remise de 4 femmes israéliennes détenues, dont l’une porte la nationalité bulgare, au côté israélien, en échange de la libération de 200 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes.

Le ministère a ajouté que cet échange faisait partie de la deuxième opération d’échange de prisonniers depuis le début du cessez-le-feu.

Plus tôt ce samedi, quatre soldates israéliennes sont retournées en Israël après avoir été remises à la Croix-Rouge internationale par les factions palestiniennes à Gaza.

En contrepartie, Israël a procédé à la libération de 200 détenus palestiniens. Parmi eux, 114 ont regagné la ville de Ramallah, située en Cisjordanie, 16 ont été dirigés vers Gaza, tandis que 70 autres ont été transférés en Égypte.

Parmi les prisonniers palestiniens libérés par Israël aujourd’hui, figurent 121 condamnés à perpétuité et 79 autres ayant de lourdes peines.

Ce deuxième échange de prisonniers fait partie de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur le 19 janvier 2025.

Le premier échange a eu lieu le premier jour de l’accord, et a consisté en la libération de 3 citoyennes israéliennes contre 90 prisonniers palestiniens, principalement des femmes et des enfants, tous originaires de la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem.

Dans le cadre de la première phase de l’accord, qui se compose de 3 phases d’une durée de 42 jours chacune, les termes prévoient la libération progressive de 33 Israéliens détenus à Gaza, qu’ils soient vivants ou décédés, en échange d’un nombre de prisonniers palestiniens estimé entre 1700 et 2000.

Avec le soutien des États-Unis, Israël a commis, entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier 2025, un génocide à Gaza, qui a fait plus de 158 000 victimes palestiniennes (entre morts et blessés), dont une grande majorité d’enfants et de femmes, en plus de 14 000 disparus, dans l’une des pires catastrophes humanitaires de l’histoire.

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