Israël poursuit son agression sur la ville de Tulkarm et son camp
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Les forces d’occupation israéliennes ont poursuivi leur agression sur la ville de Tulkarem et son camp pour le septième jour consécutif.
Les forces d’occupation, accompagnées de chiens policiers, ont perquisitionné les domiciles des citoyens dans divers quartiers de Tulkarem et de ses banlieues, les ont fouillés, ont vérifié l’identité de leurs résidents et les ont soumis à un interrogatoire sur le terrain, sans qu’aucune arrestation n’ait été signalée.
La ville connaît un important déploiement de forces d’infanterie et de tireurs d’élite sur les toits des bâtiments résidentiels et commerciaux qu’ils ont saisis et transformés en casernes militaires au milieu du marché et des quartiers ouest et est.
Dans le camp de Tulkarem, les forces d’occupation poursuivent leur siège, au milieu d’un déploiement massif de forces d’occupation dans tous ses quartiers et de snipers sur de grands immeubles à l’intérieur et autour de celui-ci, pillant et fouillant les maisons et forçant leurs propriétaires à les quitter sous la menace des armes.
Les forces d’occupation ont attaqué des dizaines de maisons, détruit leur contenu de l’intérieur et creusé des trous dans leurs murs pour les utiliser lors de raids sur les maisons adjacentes, semant la peur et la panique parmi leurs résidents, sans se soucier de la présence d’enfants et de personnes âgées et les femmes, et les obligeant à partir sous la menace des armes.
Les forces d’occupation continuent également de s’emparer de grands immeubles à l’intérieur et autour du camp, les transformant en casernes militaires et en positions de tireurs d’élite, en conjonction avec le déploiement généralisé d’unités d’infanterie entre les maisons et les ruelles.
De plus en plus de familles continuent d’être déplacées de force de leurs maisons, après avoir été expulsées par les forces d’occupation, dans divers quartiers du camp, et l’occupation les menace de ne pas y retourner.
L’agression a provoqué la destruction complète des infrastructures et l’interruption des services de base tels que l’eau, l’électricité, Internet et les communications, accompagnée d’une pénurie de nourriture, de fournitures médicales, d’eau potable et de lait pour bébés.
Hier, samedi, le citoyen Wahid Omar, 51 ans, est décédé des suites de sa grave blessure à la poitrine.