L’ONU inquiète face à la violence croissante en Cisjordanie occupée
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Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé lundi sa grande préoccupation face à la violence croissante en Cisjordanie occupée par les colons israéliens et d’autres violations, ainsi que par les appels à l’annexion, et aux violations des droits de l’homme à Gaza.
Lors de la 58e session du Conseil des droits de l’homme à Genève, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a exprimé son inquiétude grandissante quant à la violence exacerbée en Cisjordanie occupée. Je suis gravement préoccupé par la violence croissante en Cisjordanie occupée par les colons israéliens et d’autres violations, ainsi que par les appels à l’annexion, a-t-il déclaré.
Guterres a également attiré l’attention sur la situation désastreuse dans les Territoires palestiniens occupés. Il a souligné que les violations des droits de l’homme ont fortement augmenté depuis les attaques du Hamas le 7 octobre, engendrant des niveaux intolérables de morts et de destructions à Gaza.
Dans les Territoires palestiniens occupés, les violations des droits de l’homme ont explosé depuis les attaques horribles du Hamas du 7 octobre et les niveaux intolérables de morts et de destructions à Gaza, a-t-il ajouté.
Qualifiant le cessez-le-feu entre Israël et le groupe palestinien Hamas de précaire, il a insisté : Nous devons à tout prix éviter la reprise des hostilités. Les habitants de Gaza ont déjà trop souffert.
Il est temps d’instaurer un cessez-le-feu permanent, la libération digne de tous les otages restants, un progrès irréversible vers une solution à deux États, la fin de l’occupation, et l’établissement d’un État palestinien indépendant, Gaza en faisant partie intégrante, a-t-il conclu.
Pour le 35ème jour consécutif, l’occupation poursuivait les réquisitions des maisons de Palestiniens et leur reconversion en postes militaires, en particulier dans les bâtiments proches et prolongés du camp de Jénine, tandis que les habitants des maisons et des bâtiments à proximité rencontrent des difficultés à entrer, sortir et se déplacer en raison de la présence permanente de tireurs d’élite, ce qui met leur vie en danger. Selon des sources de la municipalité de Jénine et du centre de services du camp de Jénine, l’occupation a complètement détruit près de 120 maisons, en plus de la destruction partielle de dizaines de maisons et de biens à l’intérieur du camp.
Par ailleurs, l’armée israélienne poursuivait son agression et ses raids contre la ville de Tulkarem et ses camps de réfugiés, Tulkarem et Nour Shams, les forces d’occupation ont fait venir des renforts militaires supplémentaires à la ville de Tulkarem et ses camps, Tulkarem et Nour Shams, déployant des unités d’infanterie dans les rues et les ruelles, tout en continuant à attaquer, perquisitionner et vandaliser les maisons des citoyens, avant d’en expulser leurs habitant pour les convertir en postes militaires.