Hamas remettra 4 corps israéliens, Israël libère le dernier lot de prisonniers palestiniens

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré, mercredi, qu’il remettrait jeudi les dépouilles de quatre prisonniers israéliens en échange de la libération par Israël de centaines de prisonniers.
La résistance remettra les corps de quatre captifs israéliens jeudi, parallèlement à la libération par Israël du dernier lot de prisonniers palestiniens, ainsi que des femmes et des enfants palestiniens, a déclaré Hazem Qassem, porte-parole du Hamas.
Un autre porte-parole du Hamas, Abdel Latif al-Qanoua, a déclaré dans un communiqué que l’échange aurait lieu dans le cadre d’un nouveau mécanisme garantissant le respect des engagements d’Israël.
Les médiateurs égyptiens ont obtenu cet accord et nous restons déterminés à le mener à bien et à le faire respecter, a-t-il ajouté.
Il a confirmé que des garanties claires avaient été obtenues de la part des médiateurs et qu’un nouveau mécanisme avait été convenu pour veiller à ce qu’Israël respecte ses engagements. Il n’a toutefois pas révélé les détails de ce mécanisme.
À la suite de cet échange, toutes les libérations de prisonniers prévues dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers à Gaza seront achevées.
Cette première phase prévoit la libération de 33 prisonniers israéliens et de 1 737 prisonniers palestiniens, par étapes, sur une période de six semaines.
Israël a refusé, samedi, de libérer 620 prisonniers palestiniens en échange de la remise des dépouilles de quatre captifs israéliens, invoquant ce qu’il a qualifié de cérémonies dégradantes de remise des prisonniers.
L’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers est entré en vigueur dans la Bande de Gaza le mois dernier. Il a permis de suspendre la guerre destructrice menée par Israël, qui a fait près de 48 350 morts, principalement des femmes et des enfants, et réduit l’enclave à l’état de ruines.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la Bande de Gaza.
Israël est également poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), en raison de la guerre subie par l’enclave palestinienne.