Nations Unies: 170 enfants tués dans l’agression israélienne sur Gaza à l’aube de mardi

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a annoncé que plus de 170 enfants ont été tués dans l’agression de l’occupation israélienne sur la bande de Gaza à l’aube de mardi.
Le bureau a expliqué que seuls quatre hôpitaux de campagne sont pleinement opérationnels dans la région, tandis que 22 hôpitaux et six hôpitaux de campagne sont partiellement opérationnels. Treize autres hôpitaux et quatre hôpitaux de campagne ont cessé leurs activités en raison de destructions et de pénuries de personnel médical et de médicaments.
Le bureau a indiqué mercredi sur son site officiel que le nombre total de victimes de ces raids s’élevait à plus de 400, dont plus de 170 enfants et 80 femmes. Il a précisé que les équipes de secours et les ambulanciers n’avaient pas pu atteindre de nombreuses victimes en raison du manque d’équipement, de carburant et d’engins lourds.
L’OCHA a averti que plus d’un million de personnes dans la bande de Gaza pourraient être confrontées à de graves pénuries alimentaires si les livraisons d’aide humanitaire dans la région ne reprenaient pas. Elles risquent de ne pas recevoir de rations alimentaires en mars si les livraisons à Gaza ne reprennent pas.
Il a souligné que les stocks disponibles dans le secteur s’épuisent rapidement et que pour faire face à la pénurie, les partenaires de l’ONU ont fortement réduit l’aide alimentaire, suspendu la distribution de farine et de produits frais et réduit la quantité de repas chauds dans les cuisines publiques.
Le bureau a également averti que si la situation continue ainsi, au moins 80 des 170 cuisines publiques du Strip seront obligées de fermer d’ici une semaine ou deux.
Israël a repris dans la nuit de lundi à mardi sa guerre génocidaire dans la bande de Gaza en y lançant des frappes d’une ampleur et d’une violence sans précédent depuis l’entrée en vigueur, le 19 janvier, du cessez-le-feu arraché par la médiation du Qatar avec l’aide des États-Unis et de l’Égypte.
Ces bombardements ont fait plus de 400 morts, selon le ministère de la santé de Gaza, ce qui a fait de mardi l’une des journées les plus meurtrières de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023. Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a averti mardi soir que ces frappes n’étaient ‘’que le début’’, affirmant que la pression militaire était indispensable pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas ou de groupes armés alliés.