Trump menace d’attaquer les installations nucléaires iraniennes si les négociations échouent

Le président américain Donald Trump n’a pas exclu d’attaquer les installations nucléaires iraniennes si les négociations sur la question échouaient. Téhéran ne peut pas avoir d’arme nucléaire, a rejeté lundi catégoriquement le milliardaire républicain, en marge d’une rencontre avec le président salvadorien Nayib Bukele.

Si nous devons en arriver à faire quelque chose de drastique, nous le ferons. Et je ne le fais pas pour nous: je le fais pour le monde, s’est défendu le locataire de la Maison Blanche qui, en 2018, avait retiré unilatéralement son pays de l’accord sur le nucléaire iranien et rétabli des sanctions contre le pays. En représailles, l’Iran a depuis progressivement pris ses distances avec ses engagements.

À un journaliste qui lui demandait de préciser s’il envisageait une attaque sur les installations nucléaires iraniennes, Donald Trump a répondu: naturellement.

Les États-Unis et l’Iran ont entamé samedi dernier des pourparlers pour conclure un nouvel accord. Les prochaines discussions doivent se tenir samedi prochain à Rome.

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a déclaré à des journalistes au Japon que son gouvernement avait accepté d’accueillir les négociations, tandis que son homologue iranien a déclaré lundi que le prochain cycle de négociations se tiendrait probablement ailleurs qu’à Oman.

Ce n’est pas une question importante, a précisé, quant à lui, Esmail Baghaei, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse à Téhéran.

Ni les responsables iraniens ni les responsables américains n’ont immédiatement indiqué le lieu du deuxième cycle de négociations, mais le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a déclaré que les prochains pourparlers se tiendraient à Rome.

Les pays occidentaux tentent depuis des années d’empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. En 2015, un accord en ce sens avait été conclu sous l’administration Obama.



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