Abbas se retourne contre le consensus palestinien

Le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est revenu sur les chemins de l’illusion et des rencontres directes avec Israël, et il a également décidé de renvoyer les ambassadeurs palestiniens à Abu Dhabi et à Manama.

Le renversement rapide des positions du Président de l’AP s’est produit sans que la position d’Israël ou des Émirats arabes unis ne change, l’Autorité était satisfaite d’un message misérable qu’elle a reçu de, coordinateur des activités du gouvernement israélien dans les Territoires occupés, servant comme officier de liaison et au-dessous du niveau d’un ministre.

Le chef de l’Autorité générale des affaires civiles et membre du Comité central du Fatah, Hussein al-Cheikh, qui a reçu ce message, a considéré cela comme une « victoire avec distinction pour la fermeté, la fermeté et la fierté du président de ce peuple, le président Mahmoud Abbas, qui était presque seul dans cette bataille ».

Jeudi, la première rencontre entre l’Autorité palestinienne et Israël s’est tenue après la reprise des relations entre eux à l’initiative des Palestiniens.

Les observateurs pensent qu’Abbas semblait se calmer après avoir omis d’attirer l’attention sur sa position à la lumière de l’évolution rapide du processus de paix. En outre, le Président de l’Autorité n’a pas été en mesure de supporter la décision de mettre fin à la sécurité et de la coordination civile avec Israël et de ne pas recevoir les fonds provenant des recettes fiscales palestiniennes, qui constituent environ les deux tiers du budget de l’Autorité palestinienne, ce qui a provoqué un énorme déficit.

L’écrivain palestinien Majid Kayali dit que cette évolution, bien que pas nouvelle, mais il doit qu’il cense sensibiliser les Palestiniens, dans tous leurs lieux d’existence, qu’ils font face à une autorité en Cisjordanie et à Gaza, et qu’ils ne sont pas confrontés à un mouvement de libération nationale.

Concernant l’état du système politique, Kayali a déclaré que ces entités molles, calcifiées et obsolètes, ont perdu sa capacité de combat, et n’a plus rien à ajouter à ce niveau, ce qui signifie que ces entités, ainsi que cette classe, ne peuvent assumer aucune tâche nationale quel que soit leur niveau. Et cette direction profite de la situation difficile du peuple palestinien, en raison de son déchirement et de sa dispersion, pour lui imposer ses choix sans se soucier de quoi que ce soit, comme l’expérience l’a montré.

Abbas avait arrêté en mai de la coordination sécuritaire pour protester contre le projet israélien, aujourd’hui suspendu, d’annexion de pans de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l’armée israélienne depuis 1967.

Le ministre palestinien des Affaires civiles, Hussein al-Cheikh a déclaré : «A l’aune des contacts à l’international de Mahmoud Abbas (…) et compte tenu des engagements écrits et verbaux que nous avons reçus des Israéliens, nous allons reprendre les relations là où elles étaient avant le 19 mai 2020», date de l’annonce de l’arrêt de la coordination sécuritaire.

Le président palestinien cherche à exploiter les résultats des élections américaines et la perte de Donald Trump pour montrer que son retour est lié à la chute des projets du président américain, mais les observateurs affirment que le pari du président palestinien sur Biden est déplacé, car les projets de paix ne seront pas affectés par le départ de Trump et l’arrivée de Biden.

par: Arab Observer

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