Abir Moussi attaque le gouvernement et la confrérie tunisienne
La séance plénière n’a pas eu lieu faute de quorum, seulement 48 députés étaient présents lors de la séance plénière, qui était prévue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour l’examen d’une motion présentée par la présidente du bloc du Parti destourien libre Abir Moussi pour demander au parlement de “publier une déclaration condamnant le blanchiment du terrorisme et appeler le gouvernement à tarir ses sources de financement”.
La motion en question visait à condamner le blanchiment du terrorisme, elle a également pour but de faire un premier pas en vue de dissoudre les associations et organisations qui financent les partis porteurs de discours haineux, violents, ou takfiristes, ce qui serait contraires aux intérêts de certains partis, notamment Ennahdha.
La présidente du bloc du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi a accusé les députés de la coalition gouvernementale et du bloc démocratique de s’être délibérément absentés de la séance plénière, le président du Parlement, Rached Ghannouchi était également absent de la session consacrée à la discussion de la motion présentée par le PDL condamnant le terrorisme.
Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook depuis l’hémicycle, Abir Moussi a indiqué que “l’absence des députés du mouvement frériste et leur complice takfiristes et de celui du bloc démocratique, reflète le refus du parlement de demander au gouvernement et à la banque centrale de prendre leurs responsabilités dans la condamnation du terrorisme et la révélation des réseaux de financement étranger des partis”.
Abir Moussi a dit que le chef du gouvernement qui s’emploie lors de sa visite en France de donner une image reluisante du mouvement frériste, sont autant de facteurs confortant l’idée que les institutions de l’Etat œuvrent à blanchir le terrorisme”.
Moussi a accusé le mouvement Ennahdha de “soutenir politiquement le terrorisme et de couvrir les organisations suspectes”. Elle a déclaré que le parti annoncerait dans des mesures d’escalade dans le cadre de la loi afin de faire face au projet des Frères musulmans en Tunisie.
par: Arab Observer