Abir Moussi accuse Ghannouchi et son mouvement d’extrémisme et de violence
La présidente du PDL, Abir Moussi, a lancé aujourd’hui, jeudi, une attaque contre la politique du Mouvement des Frères musulmans Ennahdha et de son président, Rached Ghannouchi, dans le pays, l’accusant de chercher à changer la culture du pays et de le pousser vers l’extrémisme et la violence.
Moussi a renouvelé ses accusations contre Ennahdha, et a déclaré lors d’une conférence de presse qu’elle a tenue au Parlement, que le mouvement représente une couverture pour l’extrémisme et ne croit pas au renoncement à la violence. Elle a rappelé que depuis que Rached Ghannouchi est à la tête de l’ARP la violence est devenue la manière la plus courante de gérer les problèmes.
Le Mouvement Ennahdha n’est pas moins dangereux et extrémiste que la Coalition Al Karama, dont plusieurs parties proposent l’exclusion, a-t-elle souligné, ajoutant que cette dernière ne fait qu’exécuter ce que lui dicte le Mouvement Islamiste.
Par ailleurs, elle a confirmé que les associations suspectes en Tunisie sont dirigées par la Fraternité, ajoutant que « de nombreux médias contribuent à obscurcir le peuple tunisien, et il est impératif de se confronter à ces courants qui trompent le citoyen ».
La politicienne a expliqué que face à cette situation, le PDL a choisi de lancer sa propre initiative. Le bloc parlementaire fera circuler un document que toutes les composantes de la scène politique, qui sont en faveur d’un Etat à caractère civil, pourraient signer et même proposer des idées pour l’enrichir. Les principaux objectifs de ladite initiative étant de faire en sorte que la Tunisie demeure un pays souverain à caractère civil ainsi que la suppression totale de l’Islam politique, a-t-elle expliqué.
Si les partis soit disant civils campent sur leurs positions par rapport au PDL et par rapport à l’Islam politique, le parti s’adressera directement au peuple tunisien et cherchera les signatures des citoyens, a ajouté Abir Moussi.
par: Arab Observer