Affrontements entre Palestiniens et forces israéliennes
De nouvelles tensions autour de la bande de Gaza se sont produites ce vendredi. Depuis la publication du plan de paix américain des accrochages avec les forces israéliennes le long de la barrière de séparation ont eu lieu. À Jérusalem, en revanche, la prière du vendredi s’est déroulée dans le calme, mais les Palestiniens de la ville rejettent les mesures prévues par ce plan.
Quarante-huit Palestiniens ont également été blessés par des tirs de forces israéliennes lors d’affrontements qui ont éclaté en Cisjordanie occupée, dénonçant le nouveau plan de paix des États-Unis, selon des chiffres du Croissant-Rouge palestinien, et les Palestiniens ont organisé des manifestations dans diverses régions de Cisjordanie pour protester contre le plan annoncé par le président americain Donald Trump, il y a deux jours.
Trente mille fidèles palestiniens, selon les autorités religieuses, sont venus prier à l’Esplanade des Mosquées ce vendredi. Une foule habituelle pour qui c’était un vendredi comme les autres.
« Nous sommes simplement venus prier », explique cet habitant de la Vieille ville. Lors de la prière de l’aube, quelques dizaines de personnes ont entonné des slogans nationalistes, entraînant une intervention de la police israélienne. Mais pour beaucoup, ce plan ne mérite pas de réaction.
« Trump veut détourner l’attention de son procès en destitution et Netanyahu de ses affaires de corruption. C’est tout », commente un autre homme.
Le plan Trump était toutefois au cœur du prêche du grand mufti d’al-Aqsa qui, sans surprise, a appelé à rejeter ces propositions. Le texte prévoit que la ville soit la capitale d’Israël uniquement et que l’Esplanade des Mosquées soit partagée entre juifs et musulmans pour les prières.
Un plan inacceptable pour Yudith Openheimer, directrice générale de Ir Amim, une organisation israélienne défendant une Jérusalem ouverte aux deux communautés.
« Il n’y a aucune mention des intérêts palestiniens à Jérusalem-Est. C’est un déni complet de toute solution négociée qui doit prendre en compte une reconnaissance mutuelle des intérêts de l’autre », estime-t-elle.
L’assemblée des Églises catholiques de Terre Sainte dénonce également un plan qui, juge-t-elle, ne « prend pas en considération les demandes justes du peuple palestinien à sa patrie, ses droits et une vie digne ».