La CIA cherche des moyens de maintenir ses opérations en Afghanistan
Kaboul pourrait tomber aux mains des Talibans
Des rapports de sécurité et de presse ont averti que la capitale afghane, Kaboul, pourrait tomber entre les mains du Talibans d’ici quelques années et redevenir un refuge pour les militants.
La Central Intelligence Agency (CIA) est confrontée à un défi difficile, car elle cherche de nouvelles façons et approches pour maintenir ses opérations en Afghanistan et garder un œil sur les extrémistes et les membres d’Al-Qaïda.
Les services de renseignement américains CIA sont en quête de nouvelles voies pour préserver leur compétence opérationnelle en Afghanistan après le retrait des soldats américains.
Alors que le processus avance rapidement, la CIA qui se situe au cœur des opérations américaines en Afghanistan, perdra bientôt toutes ses bases en Afghanistan.
Dans ce sens, le Pentagone et la CIA font leur plan de façon à pouvoir intervenir de l’extérieur dans les opérations antiterroristes en Afghanistan.
Seulement quelques temps après la déclaration du président américain pour un retrait total des soldats américains jusqu’au 11 septembre, le retrait s’est effectué à hauteur de 44%.
Selon une analyse publiée par le New York Times, la CIA étudie plusieurs alternatives en Afghanistan. Toutefois, le fait qu’il n’y ait aucun pays autorisant la CIA à fonder une base pour des opérations en Afghanistan, préoccupe les responsables américains.
D’après cette analyse, le Pakistan figure parmi les options. Or, le gouvernement pakistanais a ouvertement refusé d’ouvrir ses bases aux Etats-Unis pour des opérations en Afghanistan.
Les responsables américains ont fait des efforts de dernière minute pour sécuriser des bases près de l’Afghanistan pour de futures opérations, et réfléchissaient à une série d’options, selon le New York Times.
Une porte-parole du département d’État a déclaré que Blinken avait communiqué avec les pays partenaires sur la façon dont les États-Unis réalignaient leurs capacités de lutte contre le terrorisme.
En outre, le New York Times a révélé que les récents rapports publiés par la CIA et les renseignements militaires étaient de plus en plus pessimistes sur la situation en Afghanistan.
En conséquence, les responsables américains voient la nécessité d’un plan à long terme pour recueillir les renseignements dont l’armée, la CIA et les opérations antiterroristes en Afghanistan ont besoin après le retrait.
Pour sa part, le directeur de la CIA William J. Burns, sur le défi auquel l’agence est confrontée après le retrait américain, Lorsque le moment sera venu pour l’armée américaine de se retirer, la capacité du gouvernement américain à collecter et à agir sur les renseignements sur les menaces diminuera, a-t-il déclaré aux sénateurs en avril.
Il est à noter que le président américain Joe Biden a annoncé le mois dernier le retrait de toutes les forces de son pays d’ici le 11 septembre, qui vont de 2 500 à 3 500 soldats, en plus d’environ 7 000 de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
par: Arab Observer