Al-Burhane: Nous ne tolérerons aucun coup d’Etat contre la révolution soudanaise

le général Abdel Fattah al-Burhane, à la tête du Conseil souverain a déclaré : « Nous ne tolérerons aucun coup d’Etat contre la révolution soudanaise », « Nous protégerons cette période de transition, et quiconque tente de porter atteinte à la sécurité et la stabilité des citoyens sera défait », a ajouté en écho le chef d’état-major soudanais, Osmane Mohamed al-Hassan.

« Les dirigeants ont réussi à prendre d’assaut les sites avec le moins de force pour éliminer cette rébellion… Les choses sont revenues à la normale et tous les quartiers généraux sont sous le contrôle des forces armées… Nous avons compté deux martyrs et quatre blessés, dont deux officiers.

La tension remonte à Khartoum, quelque mois après la destitution du chef de l’Etat Omar el-Béchir. Et c’est justement le plan de restructuration des services de sécurité qui a provoqué ce coup de chaud.

L’ex-Service national de renseignement et de sécurité soudanais (NISS) a joué un rôle important pour tenter d’écraser le mouvement populaire qui a conduit à la chute d’Omar el-Béchir.

Le nouveau pouvoir de Khartoum, le Conseil souverain, est composé de civils et de militaires, alliés lors de la période de crise. Ils ont décidé de « faire le ménage » dans les services de sécurité. Le NISS a été rebaptisé Service des renseignements généraux, et la purge se poursuit, expliquant ce regain de tension.

Les membres du NISS ont eu le choix entre être désarmés, rejoindre l’armée nationale ou intégrer une force paramilitaire, les Rapid Support Forces (RSF). Les soldats qui appartenaient aux unités opérationnelles ont rejeté l’offre, réclamant des indemnités supérieures, selon Middle East Eye.

Le chef des RSF, Mohamed Hamdan Daglo, voit derrière ce mouvement de protestation la marque de l’ancien chef des services secrets de Bashir, Salah Gosh. « Ce qui s’est passé est l’œuvre de Salah Gosh et de quelques officiers », a déclaré à la presse le général Daglo. Gosh a disparu depuis la chute du dictateur, contraint de démissionner de son poste, suite aux accusations de torture à son encontre. L’homme se serait bien vu remplacer el-Béchir à la tête du pays. Mais l’opposition des Etats-Unis l’a contraint à lâcher l’affaire.

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