La justice suisse poursuit le procès de Nasser Al-Khelaïfi
Le président de beIN Media Group, le président du club français Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi , et l’ancien secrétaire général de la Fédération internationale de la FIFA Jérôme Valcke, s’exposent tous à des peines de prison pour l’octroi de droits télévisuels aux finales de la Coupe 2026 et 2030.
Le Tribunal pénal fédéral a annoncé que le procès de Nasser Al-Khelaïfi et Jérôme Valcke reprendrait le mardi 22 septembre, avec le réquisitoire du Ministère public de la Confédération helvétique (MPC, parquet), aprés l’audition, comme témoin, de Riccardo Silva, homme d’affaires italien qui fut à la tête de l’ex-agence de droits médias MP & Silva.
Il sera suivi de la plaidoirie de la FIFA, partie plaignante. Les plaidoiries de la défense sont programmées les 23 et 24 septembre. Celle des avocats de NAK devrait avoir lieu mercredi après-midi ou jeudi matin.
L’affaire du procès d’Al-Khelaïfi est l’événement le plus marquant de la scène sportive internationale, actuellement accusé dans une affaire de corruption liée à l’obtention de droits de télévision pour les finales de la Coupe du monde 2026 et 2030, ce qu’il a renouvelé la controverse sur la Coupe du monde 2022, que le Qatar a remportée en versant des pots-de-vin, selon des enquêtes précédentes.
Al-Khelaïfi est accusé de « gestion déloyale aggravée répétée » et « instigation à gestion déloyale aggravée », dans un dossier lié à l’octroi de droits médias des Coupes du monde 2026 et 2030, pour la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Alors que le Ministère public de la Confédération helvétique (MPC) accuse M. Valcke, en sa qualité de secrétaire général de la FIFA, d’avoir reçu de M. Al-Khelaïfi des avantages d’une valeur comprise entre 1,4 et 2,3 millions d’euros, notamment « l’usage exclusif de la Villa Bianca », en Sardaigne, de mars 2014 à septembre 2015.
Le parquet financier français, spécialisé dans les enquêtes sur les délits financiers et la corruption, mène une enquête depuis 2016 sur le processus d’octroi au Qatar du droit d’accueillir la Coupe du monde 2022.
Les enquêteurs examinent d’éventuels actes répréhensibles, notamment la corruption personnelle, la conspiration et l’abus d’influence.
En mars 2018, des documents divulgués obtenus par le journal britannique «The Sunday Times» ont révélé que le Qatar avait «secrètement» versé des millions de dollars de pots-de-vin à la FIFA, afin d’obtenir l’accueil de la Coupe du monde 2022.
par: Arab Observer