Al-Mangoush rompt le silence sur sa rencontre avec Eli Cohen à Rome

L’ancienne ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush, est revenue, chez Al-Jazeera, à partir de son exil londonien, sur l’affaire de sa rencontre avec son homologue israélien, Eli Cohen à Rome, qui lui a valu de fuir le pays sur ordre du chef du gouvernement de Tripoli.

Najla Al-Mangoush, qui a affirmé être théoriquement toujours en poste, a rejeté toute la responsabilité sur Abdelhamid Dbeibah qui l’aurait missionnée pour échanger avec Eli Cohen dans la capitale italienne, sans que cela soit, a-t-elle assuré, un premier pas vers la normalisation.

Al-Mangoush a nié que le motif de la rencontre qu’elle a eue avec Eli Cohen en Italie était d’ouvrir la voie à la normalisation de la Libye avec Israël, soulignant qu’elle avait été désignée par le chef du gouvernement d’unité nationale libyen, Abdul Hamid Dbeïbah, a tenu cette réunion pour discuter des questions stratégiques liées à la sécurité et à la stabilité de la Méditerranée, tout en annonçant que son départ de Tripoli était une décision politique.

Elle a souligné qu’elle est prête à toute enquête qui révélerait la vérité sur la réunion considérée comme un séisme qui a déclenché une tempête de polémiques. Najla Al-Mangoush s’est exprimée pour la première fois depuis qu’elle a quitté la Libye il y a un an et demi.

L’ancienne ministre a déclaré dans une interview accordée au réseau Atheer, filiale de la chaine qatarie Al Jazeera, qu’elle avait été empêchée de faire toute déclaration et qu’elle avait quitté la Libye en accord avec Dbeïbah pour revenir après une courte période, mais que son absence avait duré trop longtemps. Elle a affirmé que toutes les tractations ont été menée sur ordre de Dbeïbah et de sa famille, avec pour finalité le maintien du chef du gouvernement d’unité nationale à son poste, pour encore longtemps.

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