Allemagne: Mouvements pour assiéger les organisations extrémistes
Après des décennies de séparation de ce que l’on appelle les organisations violentes et non violentes, l’Allemagne se dirige officiellement vers une approche plus réaliste pour affronter les organisations extrémistes, en se concentrant davantage sur l’idéologie, source de l’extrémisme et de la violence.
Le bloc de l’Union chrétienne-démocrate se déplace ces jours-ci pour se concentrer sur l’idéologie des organisations politiques islamiques, au premier rang desquelles se trouve l’organisation des Frères musulmans, pour mettre la main sur ses dangers et exiger la confrontation.
Le bloc a préparé un document à présenter au Parlement, déclarant que l’islam politique, qui se comporte apparemment de manière non violente, attise la haine, l’incitation et la violence, et cherche un système dans lequel il n’y a pas d’égalité des droits, pas de liberté d’opinion et de religion, et pas de séparation entre la religion et l’Etat.
Le bloc parlementaire exige la fin des relations contractuelles et de la coopération étatique avec les organisations islamiques politiques, y compris les clubs et sociétés islamiques surveillées par les bureaux fédéraux et les branches de l’Autorité de protection de la Constitution et le renseignement interne dans les 16 États du pays.
Le document dit que tous les dons financiers, subventions, relations contractuelles et coopération avec ces organisations doivent être examinés et arrêtés», y compris les exonérations fiscales légales pour les organisations travaillant sur le front caritatif.
Le bloc cible le Conseil central des musulmans, qui est une organisation faîtière dans laquelle la Fraternité a eu la plus grande part à établir et a eu la plus grande influence, ainsi que l’Organisation de la société islamique, la plus grande organisation du groupe terroriste en Allemagne.
Il cible également les organisations turques qui coordonnent et coopèrent avec la Fraternité, telles que l’Union des associations culturelles turco-islamiques en Europe et les loups gris.
Si ce document est approuvé, le financement des associations et des activités Ikhwani recevra un coup fatal, car les armes du groupe dépendent fortement du financement du gouvernement allemand, en particulier des associations qui travaillent sous la façade du travail caritatif, des droits de l’homme ou du soutien à la démocratie.
Les autorités allemandes, représentées par l’Autorité de protection de la Constitution, le renseignement interne, placent les organisations extrémistes et les dirigeants de l’organisation des Frères musulmans dans les 16 États du pays, sous leur surveillance, et le nombre des principaux membres du groupe en Allemagne est estimé de 1 300 personnes.
par: Arab Observer