Angela Merkel: La question de la Turquie sera à l’ordre du jour du sommet européen
La Chancelière allemande, Angela Merkel, a exprimé que « l’Union européenne n’a toujours pas réalisé les progrès souhaités dans ses relations avec la Turquie, cette question sera à l’ordre du jour du sommet des dirigeants de l’Union européenne en décembre prochain. On verra où ça nous mènera ».
Merkel, a déclaré, que l’Union européenne n’avait pas réalisé les progrès escomptés dans ses relations avec la Turquie.
La chancelière allemande Angela Merkel souhaite maintenir le dialogue avec la Turquie, tandis que les forces de l’opposition privilégient une approche différente vis-à-vis de l’UE, a déclaré le député européen social-démocrate Udo Bullman dans un entretien avec Euractiv.
Toutefois, l’UE devrait envoyer un message clair au président turc Recep Tayyip Erdogan lors du prochain sommet les 10 et 11 décembre.
Lors du sommet européen organisé ces 10 et 11 décembre, les leaders du bloc devraient décider des prochaines étapes à suivre dans le cadre des relations UE-Turquie. Cette réunion constitue la date butoir de Bruxelles donnée à Ankara pour apaiser les tensions, faute de quoi des mesures contre la Turquie seront envisagées.
Toutefois, l’adoption d’une approche commune au sein du bloc semble semée d’embûches. Alors que la Grèce, la France et l’Autriche appellent aux sanctions, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne demeurent récalcitrantes.
L’Allemagne, actuellement à la tête du Conseil de l’UE, s’est jusqu’à présent fermement opposée à toute mesure punitive.
Jeudi (26 novembre), le Parlement européen a fait monter la pression en adoptant une résolution non contraignante en soutien à Chypre, exhortant les leaders européens à « prendre des mesures et imposer des sanctions sévères » contre la Turquie.
Le 15 novembre, Recep Tayyip Erdogan a provoqué le mécontentement de Chypre, en visitant Varosha, une station balnéaire sur l’île clôturée et abandonnée dans la zone tampon depuis 1974.
Bien que les dirigeants européens possèdent le dernier mot à cet égard, beaucoup à Athènes craignent que l’Allemagne rebrousse chemin ou que les partisans de M. Erdogan, notamment Viktor Orban ou Boyko Borissov, jouent leurs cartes au dernier moment.
par: Arab Observer