ANL: Nous ne permettrons pas à la Libye de se transformer en un État en faillite

Le directeur du département d’orientation morale de l’armée nationale libyenne (ANL), le général de division Khaled Al-Mahjoub, a confirmé que la situation actuelle dans le pays ne peut être tolérée, indiquant qu’il existe un mécontentement général face à la situation dans un état défaillant et drainant sa richesse.

Al-Mahjoub a déclaré aujourd’hui, dimanche, que certaines zones sont occupées par des factions qui ont perdu leur légitimité, et nous communiquons avec les forces nationales et diverses régions pour mettre fin aux crises actuelles.

Samedi, le commandant de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a déclaré : « L’unité de la Libye est une ligne rouge, et nous ne permettrons pas qu’elle soit empiétée ou compromise ».

Le maréchal Khalifa Haftar, commandant en chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), a déclaré que la Libye ne disposait plus que d’une seule chance pour élaborer une feuille de route visant à régler la crise politique en cours et pour organiser les élections. C’est ce qu’a annoncé le portail d’informations Al Marsad.

Dans cette optique, il appelle Tripoli à procéder sans tarder à un dialogue panlibyen. Selon lui, l’intégrité du pays est un point critique et aucun empiétement à son égard ne peut être toléré.

De plus, le maréchal exhorte l’ONU à assumer la responsabilité pour la situation critique en Libye.

Khalifa Haftar insiste également pour que les circonstances de l’extradition d’Abou Agila Mohammad Massoud al-Marimi, suspect dans l’affaire Lockerbie, à Washington, soient élucidées. Il a assuré la famille du Libyen extradé de tout soutien nécessaire.

À l’heure actuelle, la Libye vit avec deux gouvernements dont l’un siège dans l’est du pays, dirigé par Fathi Bachagha, et l’autre s’appelle le gouvernement d’union nationale (GNA), avec Abdel Hamid Dbeibah à la tête. La période de transition établie par les Nations unies à l’issue des accords de Genève a expiré le 22 juin, date à laquelle la Libye devait avoir un président et un parlement élus. Les élections, prévues pour décembre 2021, ont été annulées et aucune nouvelle date n’a toujours été fixée.

par: Arab Observer

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