Après avoir été insulté par Trump… sept questions posées par le CHP à Erdogan

Le leader du Parti républicain du peuple (CHP), Kilic Daroglu, a délibérément embarrassé son adversaire, le président turc Recep Tayyip Erdogan, devant le peuple turc, tweetant sur son compte Twitter qu’il exprimait l’opinion du peuple turc à partir de sept questions sur le message du président américain, Donald Trump, insultant le président turc.

il est venu au compte du chef du CHP Daroglu sur twitter:

1. Pourquoi n’avez-vous pas répondu à cette lettre non diplomatique (de Trump) avec un langage insultant pour vous?

2. Comment avez-vous compris ces phrases lorsque vous les lisez? Pourquoi eten quel cas de peur et d’anxiété vous contrôlait quand vous avez accepté de recevoir cette lettre?

3. Pourquoi n’avez-vous pas immédiatement répondu à ce message d’insultes et ne l’avez-vous pas caché au peuple ?

4. Si les Américains n’avaient pas publié ce message dans les médias,voulez vous le couvre et vous seriez-vous resté silencieux?

5. et comme nous ne pouvons pas dissimuler ce message insultant, comment peut-on sauver l’honneur de la nation turque taché et comment réagirez-vous à l’entrée de ce message indécent dans les archives de la Turquie et des États-Unis?

6. « Protéger l’honneur et la gloire de la nation turque » est une tâche constitutionnelle pour les présidents de la République turque. Vous souvenez-vous du serment que vous avez prêté devant 82 millions de citoyens turcs ?

7.Qu’est-ce que signifie pour vous le mot «lauriers et honorer» dans la serment ?

Il convient de mentionner que la Maison-Blanche publiait une lettre envoyée par le président américain Donald Trump, à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le 9 octobre, afin de le dissuader de lancer des opérations militaires dans le nord de la Syrie contre les Kurdes, dans laquelle il lui demandait de ne pas être rigide ou insensé, l’avertissant qu’il détruirait l’économie de son pays.

La lettre publiée par la Maison-Blanche, dépourvue de langage diplomatique, se lit comme suit :

« Cher M. le Président: Travaillons sur une bonne affaire! Vous ne voulez pas être responsable du massacre de milliers de personnes, et je ne veux pas être responsable de la destruction de l’économie turque et je le ferai. Je vous ai déjà donné un petit échantillon par rapport au révérend Bronson.

Vous avez travaillé dur pour résoudre certains de vos problèmes. Ne laissez pas tomber le monde. Tu peux faire beaucoup.

Le général Mazlum (commandant des forces kurdes) est prêt à négocier avec vous, et il est prêt à faire des concessions qu’il n’a jamais faites dans le passé. J’ai secrètement joint une copie de sa lettre à moi, que je viens de recevoir.

L’histoire vous regardera positivement si vous le faites de la bonne et humaine manière. Vous serez considéré comme un démon si de bonnes choses ne se produisent pas. Ne sois pas un homme rigide ou insensé.

Je te rappelle.

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