France: Une fonctionnaire de police tuée dans une attaque à couteau

La justice antiterroriste s’est saisie de l’enquête sur l’attaque menée vendredi à Rambouillet, près de Paris, où un homme a tué une fonctionnaire de police de coups de couteau à la gorge, dans l’entrée d’un commissariat, avant d’être abattu.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé s’être saisi de l’enquête, alors que la France a été marquée ces dernières années par plusieurs attaques à l’arme blanche, notamment contre les forces de l’ordre.

Des témoins ont rapporté que l’assaillant aurait crié « Allah Akbar », selon une source proche de l’enquête.

« Nous ne céderons rien » face « au terrorisme islamiste », a déclaré le président Emmanuel Macron sur Twitter, après cette attaque visant une agente administrative travaillant au commissariat de cette ville tranquille, de près de 26.000 habitants, située à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Paris.

Les journalistes ont été tenus à distance du commissariat, a constaté l’AFP. Depuis leurs balcons, des habitants du quartier résidentiel cossu et sans commerce, ont observé les allées et venues des enquêteurs.

Le Premier ministre s’est rendu sur les lieux, avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. « Notre détermination à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes est plus que jamais intacte », a déclaré Jean Castex, venu montrer le soutien du gouvernement aux « policiers et fonctionnaires du commissariat ».

L’agente administrative du secrétariat, qui avait 49 ans, rentrait de pause quand l’assaillant lui a porté deux coups de couteau à la gorge, d’après les premiers éléments de l’enquête.

Cette femme prénommée Stéphanie, qui n’était pas armée lors du drame, est décédée sur place, malgré l’intervention des pompiers. Elle travaillait à Rambouillet depuis 28 ans et était mère de deux filles, âgées de 18 et 13 ans.

L’assaillant, un ressortissant tunisien de 36 ans, inconnu des services de police, a été touché par les tirs d’un seul policier, d’après une source policière, en arrêt cardio-respiratoire, il est décédé.

Après l’attaque de Rambouillet, Gérald Darmanin a demandé aux préfets de renforcer la sécurité aux abords des commissariats et des brigades de gendarmerie, « notamment s’agissant des accueils ».

par: Arab Observer 

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