Au moins 71 morts dans un nouveau massacre israélien à Al-Mawasi à Khan Younis
Plus de 71 morts et plus de 289 blessés, dont certains sont dans un état critique, sont arrivés à l’hôpital Nasser dans le gouvernorat de Khan Younès et d’autres hôpitaux, à la suite d’un carnage perpétré par l’armée israélienne dans la localité d’al-Mawasi.
Le ministère de la Santé à Gaza a annoncé samedi qu’au moins 71 Palestiniens avaient été tués dans une frappe israélienne sur le camp de déplacés d’Al-Mawasi dans le sud de la bande de Gaza.
La zone d’Al-Mawasi, sur la côte entre Rafah et Khan Younès, avait été déclarée zone humanitaire par Israël, en théorie sûre pour les déplacés.
L’Unrwa, agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, estime qu’environ 1,5 million de personnes se trouvent dans l’ensemble d’Al-Mawasi, a indiqué une porte-parole à l’AFP.
Dans un communiqué, le ministère de la Santé à Gaza a dénoncé un massacre odieux de l’occupation (Israël) contre des citoyens et des déplacés.
Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a répondu examiner ces informations.
Il reste de nombreuses dépouilles de martyrs éparpillées dans les rues, sous les décombres et autour des tentes de déplacés que l’on ne peut atteindre en raison des tirs intenses de l’occupation, a rapporté Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, estimant qu’il s’agissait d’un nouveau massacre.
Les victimes ont été transférées vers plusieurs hôpitaux de la région.
A l’hôpital koweïtien de Rafah, le directeur Suhaib al-Hams, a indiqué que la plupart des blessures étaient graves, dont des amputations.
Il a qualifié la situation de vrai désastre qui survient en plein effondrement du système de santé, d’après un communiqué.
Cette dernière semaine, quatre écoles abritant des déplacés ont été visées en quatre jours par des frappes, faisant au moins 49 morts, d’après des sources à Gaza dont le Hamas. Israël a dit viser des terroristes.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, Israël a tué plus 38.345 Palestiniens, en majorité des civils, d’après des données du ministère de la Santé à Gaza.