Bahreïn confirme sa confiance dans la capacité de la Tunisie à surmonter l’étape actuelle
Le président Kaïs Saïed a reçu ce lundi 09 août à Carthage, le ministre des Affaires étrangères bahreïni, Abdellatif Ben Rached Zayani, qui lui a transmis un message verbal du roi du Bahreïn, Hamed Ben Issa al-Khalifa.
Le chef de la diplomatie bahreïni a exprimé « le soutien de son pays aux mesures du président de la république, et sa confiance en sa capacité à diriger la Tunisie avec sagesse et compétence, et à prendre les bonnes décisions en faveur du peuple tunisien, pour surmonter cette étape difficile ».
Saïed a affirmé que « les mesures exceptionnelles prises visent à mettre un terme aux abus contre l’Etat et ses ressources, et à assumer la responsabilité, a fortiori que la situation ne pouvait se poursuivre, comme elle l’était », rapporte un communiqué de la présidence.
Le chef de l’Etat a adressé ses remerciements au Royaume du Bahreïn, « pour son soutien et sa solidarité avec la Tunisie, en ces circonstances historiques ».
Bahreïn considère ce qui s’est passé comme « une décision souveraine, et aucune partie n’a le droit de s’y ingérer », et appelle la communauté internationale « à continuer son soutien à la Tunisie, afin qu’elle puisse surmonter les défis politiques, économiques et sanitaires auxquels elle se heurte ».
Dans un autre contexte, les autorités tunisiennes ont interdit 12 suspects de corruption, dont un ancien ministre, de voyager.
«Parmi ces suspects figurent l’ancien ministre de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (se référant à Salim Feriani), un ancien directeur général de la Société des phosphates de Gafsa, un contrôleur financier au ministère des Finances, deux directeurs de la Société des phosphates de Gafsa. , des agents de sociétés privées de manutention, un député gelé (en référence à Lotfi Ali) et son frère», a-t-il ajouté.
Plus tôt dans la journée, lundi, la sécurité des aéroports en Tunisie a empêché le militant des Frères musulmans Iskandar Al-Raqib de voyager à l’étranger, après avoir publié des articles sur le site de réseau social « Facebook » incitant les Tunisiens à la violence.
par: Arab Observer