Benjamin Netanyahu comparaît devant le tribunal dans des affaires de corruption

Le procès pour corruption de Benjamin Netanyahu a repris au tribunal à Jérusalem, le procureur général déclarant que le Premier ministre israélien avait illégalement utilisé son pouvoir, au moment que les consultations commençaient après des élections jugées cruciales pour son avenir politique.

Benjamin Netanyahu est accusé de corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires, des accusations qu’il nie fermement. Son procès s’est ouvert en mai 2020 après avoir été reporté plusieurs fois pour cause de coronavirus.

Les juges ont convoqué l’actuel dirigeant israélien, 71 ans dont quinze au pouvoir, au tribunal de district de Jérusalem pour les déclarations liminaires du parquet, nouvelle étape du premier procès d’un chef de gouvernement israélien en fonctions de l’histoire de l’Etat hébreu.

Premier chef de gouvernement de l’histoire d’Israël à faire face à des accusations criminelles en cours de mandat, M. Netanyahu est accusé de corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires, des charges qu’il nie fermement.

Il « a usé de façon illégitime du grand pouvoir gouvernemental qui lui est conféré, entre autres pour demander et obtenir des avantages injustifiés de propriétaires de médias importants en Israël, pour faire avancer ses affaires personnelles, notamment quand il voulait se faire réélire », a affirmé la procureure principale Liat Ben-Ari.

Des dizaines de partisans du Premier ministre, le plus pérenne de l’histoire d’Israël, étaient également rassemblés devant le tribunal.

Dans l’immédiat, le procès de Benjamin Netanyahu ne menace pas ses ambitions puisqu’il n’aurait à démissionner qu’en cas de condamnation définitive et l’épuisement de tous les recours pourrait prendre des années.

La procédure entre toutefois lundi dans une phase plus intense avec la présentation des preuves.

Benjamin Netanyahu pourra quitter le tribunal après les déclarations liminaires du parquet, quand l’audition des témoins commencera.

Le Likoud, parti de droite de M. Netanyahu, est arrivé en tête des législatives du 23 mars, les quatrièmes en moins de deux ans, avec 30 sièges sur 120 à la Knesset.

Mais ce résultat, combiné à celui de ses alliés naturels, ne lui assure pas la majorité de 61 sièges pour former un gouvernement stable. Et face à lui, de nombreuses formations sont décidées à mettre fin à ses douze années d’affilée de règne.

par: Arab Observer

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