Biden soutient Netanyahu face au mandat d’arrêt émis par la CPI
Le président américain, Joe Biden, a assuré au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu son soutien face à ces mandats d’arrêt emis par le CPI , en rappelant qu’il n’y a aucune équivalence entre Israël et le Hamas.
Même si leurs relations ne sont pas toujours au beau fixe, il est monté au créneau pour l’assurer de son soutien. Dans un communiqué publié par la Maison-Blanche jeudi 21 novembre au soir, Joe Biden a réagi aux mandats d’arrêt délivrés par la Cour pénale internationale (CPI) contre des dirigeants israéliens. Une décision jugée scandaleuse par le président des États-Unis.
Permettez-moi d’être clair une fois de plus : quoi que la CPI puisse laisser entendre, il n’y a aucune équivalence entre Israël et le Hamas, a-t-il tenu à affirmer. En effet, la CPI a émis des mandats contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, son ancien ministre de la Défense limogé début novembre, Yoav Gallant, mais également contre Mohammed Deïf, le chef de la branche armée du Hamas. Les trois dirigeants sont sous le coup de mandats d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Nous nous tiendrons toujours aux côtés d’Israël contre les menaces qui pèsent sur sa sécurité, a insisté le dirigeant américain, qui quittera le pouvoir début janvier et dont le successeur, Donald Trump, suscite l’enthousiasme chez les dirigeants israéliens.
Nous restons profondément préoccupés par l’empressement du procureur à réclamer des mandats d’arrêt et par les erreurs troublantes dans le processus qui a mené à cette décision, a ajouté un porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison-Blanche dans une réaction transmise à l’Agence France-Presse (AFP).
Donald Trump n’a pas encore commenté les mandats d’arrêt, mais son futur conseiller à la Sécurité nationale, Mike Waltz, a assuré qu’une réponse forte serait apportée au biais antisémite de la CPI dès l’entrée en fonction du président élu en janvier. Au Congrès, les républicains ont unanimement réclamé des sanctions contre l’institution internationale.
La Cour pénale internationale a adopté une posture à la fois absurde et irresponsable, a fustigé le sénateur influent Lindsey Graham, un proche allié de Donald Trump.
Il est temps que le Sénat américain prenne des mesures et sanctionne cet organisme irresponsable, a déclaré Lindsey Graham. Ni les États-Unis ni Israël ne font partie des membres de la CPI, une juridiction permanente établie pour poursuivre et juger les auteurs présumés de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Créée en 2002, cette institution, qui regroupe actuellement 124 États membres, n’a rendu qu’un nombre limité de condamnations depuis sa fondation.