Erdogan confirme la poursuite de la coopération avec l’Egypte

« Notre processus de coopération avec l’Égypte, en termes de renseignement, de diplomatie et d’économie, se poursuit », a déclaré le président du régime turc Recep Tayyip Erdogan.

Erdogan qui a fait des déclarations à Istanbul, a affirmé qu’il n’était pas question que les peuples égyptien et turc soient séparés.

« Notre processus de coopération avec l’Égypte se poursuit. Nous voulons continuer ce processus avec l’Égypte d’une manière beaucoup plus forte. Par conséquent, une fois que ces négociations de renseignement, diplomatiques et politiques auront donné des résultats, nous les déplacerons à des niveaux plus élevés”, a-t-il ajouté.

Une source officielle égyptienne a commenté les récentes déclarations publiées récemment par des responsables turcs à différents niveaux, affirmant qu’il n’existe pas ce qu’on qualifie de reprise des contacts diplomatiques.

La source a ajouté que l’Égypte s’attend à ce que tout pays qui aspire à établir des relations normales avec elle respecte les règles du droit international et les principes de bon voisinage, et arrête les tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures des pays de la région.

Dans le même temps, la source a souligné l’importance des liens et des liens solides entre les peuples des deux pays.

La reprise des relations entre les deux pays se fait «petit à petit» et suivant une «feuille de route», a indiqué Mevlut Cavusoglu, cité par l’agence de presse étatique Anadolu. «Il n’y a pas eu de précondition de la part des Egyptiens. Nous n’en avons pas formulé non plus. Mais lorsque les relations ont été interrompues pendant des années, ce n’est pas facile d’agir comme si rien ne s’était passé», a-t-il souligné.

Début mars, le chef de la diplomatie turque s’était ainsi dit «prêt» à négocier un accord de délimitation maritime avec l’Egypte en Méditerranée orientale, riche en hydrocarbures.

Au-delà de l’Egypte, Ankara s’efforce d’apaiser ses relations avec ses voisins en Méditerranée orientale, comme la Grèce et Israël, et avec les puissantes monarchies du Golfe, Arabie saoudite et Emirats arabes unis en tête. «Il n’y a pas de raison pour que nos relations avec l’Arabie saoudite ne s’améliorent pas», a ainsi déclaré vendredi Mevlüt Cavusoglu. «S’ils adoptent une attitude positive, nous le ferons aussi. La même chose est valable pour les Emirats».

par: Arab Observer

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