Un député tunisien emprisonné pour des soupçons d’implication dans la fraude fiscale et le blanchiment d’argent

L’homme d’affaires tunisien, ancien ministre et actuel député suspendu, Mehdi Ben Gharbia, a été placé, dimanche 17 octobre, en garde à vue, sur décision du ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis, après son arrestation samedi, et son transfert pour interrogatoire à la caserne de la Direction générale de la Garde nationale tunisienne de l’Aouina.

Selon un communiqué du ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis, Mehdi Ben Gharbia a été maintenu en état d’arrestation et placé en garde à vue pour soupçons de fraude fiscal et de blanchiment d’argent.

L’Unité centrale de lutte contre les crimes économiques et financiers, relevant de la Direction générale de la Garde nationale de l’Aouina a été chargée de l’enquête, d’après la même source.

Ben Gharbia, homme d’affaires et ancien ministre, appartient au parti « Tahya Tounes » dirigé par l’ancien Premier ministre Youssef Chahed, limogé par Saïed.

Pour rappel, le député Mehdi Ben Gharbia avait dénoncé la présence qualifiée d’exagérée et intimidante, des forces de l’ordre aux alentours de son domicile, dans un post et dans une vidéo qui circulent depuis samedi sur Facebook et sur d’autres réseaux sociaux.

Mehdi Ben Gharbia avait rappelé, dans cette vidéo, qu’il n’avait jamais refusé de comparaitre devant la justice tunisienne.

Il s’est défendu contre les « campagnes de diabolisation » menées à son encontre sur les réseaux sociaux, notamment par le site « Thawra News » qui aurait eu l’accès, d’après lui, à des données « confidentielles » relatives aux enquêtes, et qu’il aurait présenté, lui-même, et de plein gré aux autorités.

L’avocat du député suspendu, Mehdi Ben Gharbia, Ahmed Souab, avait confirmé, samedi, dans une déclaration accordée à plusieurs médias tunisiens que son client avait été emmené pour interrogatoire à la caserne de la Garde nationale de l’Aouina.

L’avocat a précisé qu’il n’avait pas été informé de l’objet de l’interrogatoire.

Il a révélé, dimanche matin, dans une nouvelle déclaration accordée à plusieurs médias, que le ministère public a autorisé la perquisition du domicile de son client, Mehdi Ben Gharbia.

par: Arab Observer

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