Des agents russes piratent le téléphone de Liz Truss
Des agents proches de Moscou auraient piraté le téléphone portable de Liz Truss lorsqu’elle était ministre des Affaires étrangères, selon un journal britannique. The Mail on Sunday cite des sources de sécurité anonymes affirmant que le smartphone personnel de l’ex-Première ministre avait été piraté « par des agents soupçonnés de travailler pour le Kremlin ». Ils sont soupçonnés d’avoir eu accès à « des échanges top secret avec des partenaires internationaux ».
Le piratage a été découvert cet été alors que Liz Truss était encore ministre des Affaires étrangères et faisait campagne pour devenir cheffe du parti conservateur et Première ministre.
Cet incident, révélé par des sources de sécurité, explique pourquoi l’ex-dirigeante conservatrice avait été forcée de changer de numéro de téléphone, alors qu’elle utilisait le même pendant plus d’une décennie avant de prendre la tête de Downing Street, remarque le journal.
Une source a déclaré au journal que le téléphone « compromis » avait été placé au sein d’un coffre-fort verrouillé dans un lieu sécurisé du gouvernement après le piratage de messages jusque sur un an, y compris de « discussions très sensibles » sur la guerre en Ukraine. Le piratage a été découvert cet été alors que Liz Truss était ministre des Affaires étrangères et faisait campagne pour devenir cheffe du parti conservateur et Première ministre, a précisé le journal.
Des députées de l’opposition britannique ont demandé samedi une enquête après la révélation de ces faits. « Il est essentiel que tous ces problèmes de sécurité fassent l’objet d’enquêtes et soient traités au plus haut niveau », a observé la députée de l’opposition travailliste Yvette Cooper.
« Nous avons besoin d’une enquête d’urgence indépendante pour découvrir la vérité », a estimé la députée libérale démocrate Layla Moran. Le signalement de cet incident survient alors que la ministre de l’Intérieur Suella Braverman a été reconduite dans ses fonctions par le Premier ministre Rishi Sunak à la suite de sa démission en raison d’une faille de sécurité. Elle aurait envoyé un document top secret à un membre du Parlement via son courriel électronique personnel.
L’article n’a pas précisé sur quelle base la Russie était soupçonnée d’être à l’origine de l’attaque présumée. Il s’appuie sur une source ayant affirmé : « Il faut un certain temps pour savoir qui est derrière ce genre d’attaques, mais la Russie a tendance à être en tête de liste. »
par: Arab Observer