Des milliers d’Israéliens demandent la démission de Netanyahu
La police israélienne a déployé des barricades de fer autour du domicile du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, samedi, à Césarée, et s’est également largement déployée à proximité de sa résidence où Plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés à Jérusalem devant la résidence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption, pour exiger la démission de Netanyahu.
Des manifestations se sont multipliées ces dernières semaines contre la «corruption du gouvernement», dégénérant parfois en affrontements violents avec la police.
Pour la première fois, plusieurs centaines de protestataires se sont aussi regroupés samedi soir devant la résidence de M. Netanyahu dans la ville côtière de Césarée. Comme les semaines précédentes, plusieurs milliers d’Israéliens ont aussi manifesté à Tel-Aviv et dans d’autres villes du pays pour protester contre la gestion sanitaire et économique de la crise par le gouvernement, souvent jugée erratique.
Les protestataires exigent la démission de Netanyahu, inculpé pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois affaires. Ils critiquent aussi une loi votée cette semaine qui confie au gouvernement des pouvoirs spéciaux pour lutter contre le Covid-19 jusqu’en juin 2021 en limitant le contrôle parlementaire sur les décisions de l’exécutif. Lors des derniers rassemblements, la police avait dispersé les manifestants avec des canons à eau, blessant plusieurs d’entre eux.
Les protestataires dénoncent aussi ce qu’ils considèrent comme la mauvaise gestion de l’épidémie de nouveau coronavirus par le Premier ministre et ses «attaques contre la démocratie». «Corrompus, on en a assez de vous», «Déconnectés (de la réalité) on en a assez de vous», «Où sont la morale? les valeurs? quel gâchis», pouvait-on lire samedi sur les pancartes brandies par les manifestants.
Israël a officiellement enregistré plus de 60 000 contaminations et 455 décès. Plus d’un millier de nouveaux cas de contamination sont découverts quotidiennement ces derniers temps. La gronde sociale concerne aussi le volet économique de la crise du Covid. Nombre d’Israéliens au chômage ou avec des moyens de subsistance réduits accusent le gouvernement de ne pas faire assez pour leur venir en aide.
par: Arab Observer