Des raids israéliens ont visé les aéroports de Damas et d’Alep
Des raids israéliens ont visé jeudi les aéroports de la capitale Damas et de la ville d’Alep (nord), a annoncé la télévision d’État syrienne. Ils sont désormais hors service.
Selon une source militaire syrienne citée par les médias d’Etat, des frappes aériennes « simultanées » ont été menées par « l’ennemi israélien » sur les aéroports de la capitale et de la deuxième ville de Syrie.
Ces frappes aériennes sont les premières sur la Syrie depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, déclenchée par l’attaque samedi du mouvement islamiste palestinien contre l’Etat hébreu et qui a fait des milliers de morts.
Ces frappes aériennes ont eu lieu dans la matinée, elles ont mis les deux importants aéroports syrien hors service. Les pistes auraient été particulièrement touchées. Ce sont les premières sur la Syrie depuis le début de la guerre, qui a fait des milliers de morts, déclenchée par l’attaque samedi du Hamas palestinien contre Israël. « Une agression israélienne a visé les aéroports de Damas et Alep », a affirmé la télévision d’État.
Selon Reuters, une source militaire syrienne citée par l’agence de presse officielle SANA a déclaré que des « rafales de missiles » ont frappé les deux aéroports en même temps, dans ce qui, selon lui, était une tentative de détourner l’attention du monde de la guerre entre Israël et les militants du Hamas à Gaza. Israël n’a pas voulu confirmer être à l’origine de ces frappes, préférant ne pas faire de commentaire.
Des sources ont indiqué que les frappes contre les aéroports visaient à perturber les lignes d’approvisionnement iraniennes vers la Syrie, où l’influence de Téhéran s’est accrue depuis qu’il a commencé à soutenir le président Bachar al-Assad dans la guerre civile qui a débuté en 2011.
Ces raids sont intervenus alors que, justement, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a entamé jeudi en Irak une tournée régionale qui doit le mener en Syrie et au Liban. Au moment de lancer ce voyage diplomatique, il a accusé Israël de provoquer un « génocide » en imposant un siège contre Gaza, selon la télévision d’État iranienne, avant sa visite dans la capitale irakienne ce jeudi.
Ces raids surviennent aussi quelques heures après un appel téléphonique du président iranien Ebrahim Raïssi à son homologue syrien Bachar al-Assad qui est son allié. Accusé d’être complice des attaques de Gaza en Israël, Téhéran dément, mais réaffirme soutenir ces attaques.