Deux soldats américains tués lors d’une opération militaire contre Daech en Irak
Au moins deux soldats américains ont trouvé la mort au cours d’une mission contre des terroristes de Daech dans le centre-nord de l’Irak, fait savoir l’état-major de l’opération Inherent Resolve.
Deux soldats américains, engagés dans l’opération Inherent Resolve menée par les États-Unis contre Daech, ont été tués par des terroristes en Irak le 8 mars.
«Deux soldats américains ont été tués le 8 mars par les forces ennemies alors qu’ils conseillaient et accompagnaient les forces de sécurité irakiennes au cours d’une mission visant à éliminer un bastion terroriste de Daech dans une région montagneuse du centre-nord de l’Irak, le 8 mars», indique un communiqué.
La coalition n’a pas révélé le nom des soldats, ni fourni plus de détails sur l’incident.
En décembre 2017, les autorités irakiennes ont annoncé la victoire sur Daech après avoir combattu ce groupe islamique pendant plus de trois ans. Néanmoins, les forces de la coalition internationale dirigés par les États-Unis depuis sa création en 2014, sont restés dans le pays pour aider le gouvernement à entraîner les forces armées afin de sécuriser les frontières du pays et d’assurer une victoire définitive sur le reste des terroristes.
Les tensions entre Washington et Téhéran ont récemment intensifié sur le sol irakien, les États-Unis tuant l’influent général iranien Qassem Soleimani à Bagdad, provoquant une réponse de l’Iran, qui a bombardé une base militaire irakienne qui accueille des soldats américains.
En réaction de colère à la frappe américaine, le parlement irakien a tenu une session le 5 janvier au cours de laquelle il a voté pour autoriser le gouvernement à mettre fin à la présence de troupes étrangères dans le pays, dont quelque 5 200 soldats américains.
Le gouvernement irakien avait annoncé plus tôt qu’il « ne reculerait pas » de sa décision de retirer les troupes étrangères du pays, à la suite de l’escalade de la crise entre Bagdad et Washington sur l’assassinat du commandant de la Force Qods des Gardiens de la Révolution iranienne, Qassem Soleimani.
par: Arab Observer