Donald Trump: Joe Biden est un ennemi de l’Etat

Donald Trump a annoncé la couleur : selon lui, Joe Biden est un « ennemi de l’Etat ». C’est dans cette ambiance tendue que vont se dérouler les élections de mi-mandat, un scrutin crucial aux États-Unis. L’ex-président américain a répondu aux attaques de Joe Biden, qui l’avait qualifié de « menace pour les fondations même de (la) République » lors d’un meeting à Philadelphie.

Donald Trump était venu à Wilkes-Barre, une petite localité proche de Scranton, la ville natale de Joe Biden, pour soutenir des candidats républicains aux prochaines élections de mi-mandat qui se tiendront le 8 novembre.

« C’est lui (Joe Biden), l’ennemi de l’État », a rétorqué Donald Trump, dénonçant « le discours le plus vicieux, haineux et diviseur jamais prononcé par un président américain ». « Son discours n’était que haine et colère », a assuré l’ancien président des États-Unis, qui envisage de se représenter en 2024. Trump a également dressé un bilan négatif du mandat de Biden dénonçant l’inflation et une montée de l’insécurité.

Mais dans cet État clé de Pennsylvanie, son successeur à la Maison Blanche l’avait précédé cette semaine et accusé de représenter, avec « les républicains MAGA » (Make america great again), « un extrémisme qui menace les fondations mêmes de notre République ». À Philadelphie, berceau des États-Unis, Joe Biden avait également appelé à sauver « l’âme de l’Amérique », pointant ceux qui « ne respectent pas la Constitution », « ne croient pas à l’État de droit » et « ne reconnaissent pas la volonté du peuple ».

« Vous pourriez prendre les cinq pires présidents de l’histoire des États-Unis, et les mettre ensemble, ils ne pourraient pas avoir fait le mal que Joe Biden a fait à notre pays en moins de deux ans », a assuré le républicain de 76 ans dont le meeting avait commencé par une sélection d’images de son successeur bafouillant lors de discours.

L’ancien président a également profité pour expliquer que la perquisition du FBI dans sa résidence de Mar-a-Lago était « l’exemple le plus frappant des menaces très réelles qui pèsent sur la liberté des Américains » avant de remettre, une fois de plus, sans preuve, en cause le résultat de l’élection présidentielle de 2020, qui l’a vu perdre face à Joe Biden. « Les élections américaines devraient être décidées par le peuple américain. Et ça ne s’est pas passé comme ça en 2020 », a-t-il affirmé.

par: Arab Observer

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