Égypte: Un sommet arabe d’urgence le 27 février sur la Palestine

L’Égypte a annoncé qu’elle accueillera un sommet arabe d’urgence le 27 février pour discuter des développements en cours dans les territoires palestiniens.

Ce sommet arabe d’urgence se tiendra alors que l’Égypte a rallié des soutiens régionaux contre le plan du président américain, qui a annoncé vouloir déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie et placer l’enclave sous contrôle des États-Unis afin de la reconstruire.

Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a précisé que ce sommet, qui se tiendra dans la capitale Le Caire, fait suite à une coordination avec le Bahreïn et le président actuel de la Ligue arabe.

Le sommet a été convoqué par l’Égypte, à la demande des Palestiniens, après des consultations au plus haut niveau avec les pays arabes ces derniers jours, afin d’aborder les derniers développements graves concernant la cause palestinienne, a indiqué un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères.

La décision de tenir ce sommet a été prise après des consultations et une coordination au plus haut niveau entre l’Égypte et les pays arabes frères ces derniers jours, y compris l’État de Palestine, qui a demandé ce sommet, afin de traiter des derniers développements critiques concernant la cause palestinienne, indique le communiqué.

En effet, le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, s’est entretenu, vendredi, avec ses partenaires de Jordanie, d’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis pour adopter une position unie, rejetant tout déplacement forcé des Palestiniens.

Jeudi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a suggéré que les Palestiniens devraient établir leur État en Arabie saoudite plutôt que dans leur propre pays, rejetant toute notion de souveraineté palestinienne.

Les Saoudiens peuvent créer un État palestinien en Arabie saoudite ; ils ont beaucoup de terres là-bas, a-t-il déclaré.

L’Arabie saoudite a fermement condamné dimanche les déclarations de Netanyahu.

Plus tôt, le 4 février, le président américain Donald Trump avait annoncé que Washington prendrait le contrôle de Gaza et réinstallerait les Palestiniens ailleurs dans le cadre d’un plan de réaménagement extraordinaire qu’il prétendait pouvoir transformer l’enclave en Riviera du Moyen-Orient.

Un concert de protestations à travers le monde a accueilli la proposition de Donald Trump, en particulier de la part des pays arabes qui ont insisté sur la nécessité d’une solution à deux États, israélien et palestinien, pour régler le conflit israélo-palestinien.

Sa proposition a suscité de vives condamnations de la part des Palestiniens, des pays arabes et de nombreuses autres nations à travers le monde, y compris le Canada, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

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