Aucune femme n’a remporté les élections législatives koweïtiennes

Les 28 candidates ont toutes perdu aux élections législatives koweïtiennes, malgré le fait que les électrices représentent 52% du nombre total de participants au vote, selon les résultats des élections de dimanche.

L’opposition a remporté haut la main les élections législatives anticipées organisées au Koweït, selon les résultats l’alliance des islamistes et des libéraux, qui bénéficiait de 29 sièges au sein de l’ancienne Assemblée, sort renforcée du scrutin en remportant 35 des 50 sièges du nouveau Parlement.

Aucune femme ne réussit à faire son entrée à l’Assemblée, Autorisées pour la première fois à prendre part au scrutin, les Koweïtiennes n’ont vu aucune des 28 femmes figurant parmi les 249 candidats être élue. Les femmes, qui représentent 57 % des 340 000 électeurs, ont obtenu l’an dernier seulement le droit de voter et de se présenter.

La faible participation de l’électorat féminin, qui représente pourtant 55,4 % du corps électoral, peut expliquer en partie ce résultat : selon des estimations, leur taux de participation (50 %) a été nettement inférieur à celui des hommes.

En définitive, le vote massif des femmes n’a donc pas bénéficié aux candidates. Pour leur première participation à des élections législatives, les Koweïtiennes ont visiblement préféré « voter utile », c’est-à-dire pour des candidats connus et correspondant plus ou moins à leur propre sensibilité politique ou à celle de leurs époux, pères ou frères.

Les bureaux de vote ont été fermés, dimanche, après que les électeurs ont voté, au milieu de mesures spéciales visant à empêcher la propagation du nouveau virus Corona dans les bureaux de vote.

Contrairement aux autres États de la région, le Koweït est doté d’une vie politique dynamique, avec un Parlement élu pour quatre ans doté de larges pouvoirs législatifs et où les débats sont souvent vifs.

Il s’agit des premières législatives sous le règne du nouvel émir, cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Sabah, qui a pris ses fonctions le 29 septembre, après la mort de cheikh Sabah.

Avec plus de 143 000 cas de contamination au coronavirus, dont 886 morts, le rendez-vous électoral a été assombri cette année par la pandémie.

La campagne s’est ainsi déroulée essentiellement dans les médias et sur les réseaux sociaux: messages sur Twitter, courtes vidéos sur Snapchat, directs sur Instagram ou encore réunions électorales via Zoom.

par: Arab Observer

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