Ennahdha soutient le gouvernement de Hichem Mechichi
Après que le président du parlement tunisien Rached Ghannouchi a rencontré le président du pays, Kais Saied, hier, jeudi, une atmosphère d’optimisme régnait, mais une déclaration du mouvement de la Fraternité, Ennahdha aujourd’hui a suggéré la possibilité d’un retour à zéro.
Le porte parole de mouvement Ennahdha, Fathy Ayadi, a annoncé que le mouvement Ennahdha adhère au gouvernement de Hichem Mechichi, à condition qu’il se transforme en un gouvernement politique, ajoutant qu’il ne fera pas de règlements aux frais du pays.
Fathy Ayadi, a parlé dans Midi Show sur la rencontre entre le président de la République, Kais Saied et Le chef de mouvement Ennahdha , Rached Ghannouchi, déclarant qu’elle a duré longtemps et que les deux hommes se sont penchés sur la situation générale du pays, économique, sociale et politique du pays.
« Nous espérions qu’à l’issue de cette réunion nous ayons des points précis et des résultats clairs pour l’opinion publique, mais ils se sont contentés d’évoquer la situation générale du pays » a-t-il affirmé.
Ayadi a, d’autre part, indiqué que le parti est attaché au gouvernement de Mechichi et qu’il le soutient.
A cela, le Mouvement Ennahdha dans un communiqué publié par son bureau exécutif, a appelé les partis politiques et les organisations nationales à s’asseoir à la table du dialogue sans conditions préalables et sans exclusion, affirmant qu’il n’y a pas d’issue aux crises actuelles dans le pays sauf par un dialogue sérieux et responsable.
Le président du bloc parlementaire d’Ennahdha, Imed Khemiri, a affirmé que les députés d’Ennahdha ont demandé à Hichem Mechichi, lors d’une rencontre qui s’est déroulée dernièrement, d’entretenir de relation avec les blocs parlementaires avec le gouvernement.
Il a expliqué que les députés d’Ennahdha continuent à soutenir le gouvernement Mechichi qui continue à prendre la responsabilité de conduire ce gouvernement face à une situation très délicate afin de trouver une solution pour sortir de cette crise politique.
Il est à noter que depuis décembre de l’année dernière, l’UGTT a lancé une initiative de dialogue sous la forme d’un plan de sauvetage visant à sortir le pays de la crise politique, économique et sociale qu’il traverse, et a proposé à Saied de le superviser, mais ce dernier a stipulé de ne pas inclure ceux qu’il a qualifiés de corrompus, en référence au parti Qalb Tounes et la Coalition Al Karama.
par: Arab Observer