Le sénat accuse Erdogan de réprimer la dissidence, d’arrêter des journalistes
Une majorité bipartite au Sénat américain a appelé l’administration du président Joe Biden à faire pression sur le régime turc pour qu’il fasse plus pour protéger les droits de l’homme.
54 sénateurs ont signé la lettre, qui accusait le président du régime turc, Recep Tayyip Erdogan, de harceler l’opposition, de réprimer les médias critiques, d’arrêter des journalistes et de procéder à une purge et à la révocation des juges indépendants.
Il vient dans le message: « Nous vous exhortons à confirmer au président Erdogan et son administration sur la nécessité de mettre immédiatement un terme à leur répression contre l’opposition dans le pays et à l’étranger, de libérer les prisonniers politiques et les prisonniers d’opinion et de changer leur cap totalitaire ».
On s’attend à ce que Biden soit plus dur avec Ankara sur son bilan en matière de droits humains.
Depuis le coup d’État manqué de 2016, le gouvernement d’Erdogan a arrêté près de 300 000 personnes et suspendu ou licencié plus de 150 000 fonctionnaires. Des centaines de médias ont été fermés et des dizaines de députés de l’opposition ont été emprisonnés.
Dans le même contexte, le Parlement européen a souligné il y a quelques jours, l’importance du respect des droits de l’homme en Turquie, afin de développer les relations avec Ankara.
Un membre de la Commission européenne, Helena Daly, a souligné l’importance de ce dossier dans le développement des relations euro-turques.
Cette position a coïncidé avec le lancement de pourparlers séparés entre le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, et le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu à Bruxelles aujourd’hui.
Ces discussions sont accompagnées de discussions tenues par le Parlement européen séparément sur la détérioration de la situation des droits de l’homme et la violation des droits des responsables du HDP, dirigées par Demirtas.
par: Arab Observer