État d’urgence déclaré aux États-Unis en raison du coronavirus
Le Président Donald Trump a décrété l’état d’urgence aux États-Unis face à la pandémie de coronavirus, ouvrant l’accès à près de 50 milliards de dollars de l’Agence fédérale des situations d’urgence (FEMA).
Les États-Unis instaurent l’état d’urgence pour faire face à la pandémie de Covid-19, a annoncé vendredi 13 mars le Président Donald Trump depuis la roseraie de la Maison-blanche.
«Pour déclencher la pleine puissance des ressources du gouvernement fédéral, je déclare officiellement une urgence nationale», a indiqué M.Trump cité par l’agence France-Presse.
Selon le chef d’État, l’état d’urgence permettra de recourir à tous les pouvoirs du gouvernement fédéral.
«Cette mesure ouvrira l’accès à près de 50 milliards de dollars […] aux États [américains], territoires et localités dans notre lutte commune contre cette maladie», a-t-il ajouté.
«Nous annonçons un nouveau partenariat avec le secteur privé pour augmenter et accélérer énormément notre capacité à tester le coronavirus», a déclaré Donald Trump.
Il a appelé chaque État de son pays à mettre en place des centres d’urgence et invité les hôpitaux à lancer leurs plans de préparation d’urgence.
Le Président a annoncé «une forte hausse» des capacités à tester le virus sur le territoire national, avec 500.000 dispositifs de dépistage prêts la semaine prochaine.
M.Trump peut s’appuyer sur le Stafford Act, loi de 1988 qui donne à l’Agence fédérale des situations d’urgence (FEMA) le pouvoir d’aider les gouvernements des États et les collectivités locales lors de «catastrophes naturelles» et de coordonner la réaction de la nation.
La FEMA pourrait notamment contribuer à la construction d’installations médicales et au transport de patients, selon les médias.
Le locataire de la Maison-blanche avait été précédemment accusé d’avoir d’abord minimisé la gravité de la menace sanitaire mondiale actuelle.
Le 12 mars, M.Trump a fermé pour 30 jours les frontières des États-Unis aux ressortissants des 26 États-membres de l’espace Schengen pour endiguer la pandémie liée au coronavirus.
À présent, il estime pouvoir rajouter le Royaume-Uni à cette liste noire.
L’université Johns-Hopkins, qui dresse le bilan national sur la base d’informations fédérales et locales, a récemment signalé que le nombre de cas confirmés de coronavirus aux États-Unis dépassait 1.600. Toutefois, les tests de dépistage ne sont effectués de manière sélective que chez certains patients. Selon diverses estimations, les États-Unis ont effectué moins de 10.000 tests depuis le début de l’épidémie.
par: Arab Observer