La France expulse 66 extrémistes de son territoire
Le ministre français de l’Intérieur, au cours d’une interview, a expliqué que pour le moment, en pleine tourmente politique sur les 231 extrémistes étrangers qui devaient être expulsés pour radicalisation islamiste depuis octobre, seulement 66 l’avaient été.
Selon le ministre, «une cinquantaine» de ces individus se trouvent actuellement dans des centres de rétention administrative, «une trentaine» sont assignés à résidence et entre 70 et 80 d’entre eux n’ont pas encore été localisés, voire peut-être ont quitté le territoire, à en croire Gérald Darmanin, qui a précisé que le contexte de l’épidémie de Covid-19 compliquait la tâche de l’administration en ce sens.
Interrogé sur RTL le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que sur les 231 étrangers en situation irrégulière et fichés pour radicalisation dont il avait annoncé la prochaine expulsion après l’attentat terroriste qui avait coûté la vie à l’enseignant Samuel Paty au mois d’octobre, 66 avaient en réalité été expulsés pour le moment.
Sur la liste des 231 extrémistes étrangers, 70% d’entre eux sont originaires des pays du Maghreb et de Russie.Le ministre français de l’Intérieur s’est rendu début novembre dernier pour évoquer le retour de ces citoyens dans leur pays d’origine.
Les expulsions de personnes inscrites sur les listes de l’extrémisme en France se heurtent à certaines difficultés, surtout si le pays d’origine refuse de reconnaître ses ressortissants accusés de terrorisme en dehors de son territoire, et donc refuse de les recevoir.
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur actuellement chahuté à son poste, a rappelé que 76 mosquées françaises étaient suspectées de «séparatisme» et qu’elles allaient faire l’objet de contrôles pour des levées de doutes. Parmi les griefs exposés à l’encontre de ces lieux de culte figurent, selon la même source, le non-respect des valeurs républicaines, la haine des juifs, des catholiques, ainsi que les financements douteux.
A ce titre, Gérald Darmanin s’est également félicité de la dissolution récente des associations Baraka City et le Collectif contre l’islamophobie en France : «C’est une très bonne chose pour la République», s’est-il ainsi réjoui.
par: Arab Observer