Fakhfakh met en garde contre les manœuvres du Mouvement Ennahdha
Le Premier ministre tunisien Elyes Fakhfakh a mis en garde contre les manœuvres politiques du mouvement Ennahdha, soulignant son attachement à la constitution et à la loi, en réponse à la décision du Conseil de la choura d’Ennahdha de lui retirer sa confiance.
Fakhfakh a confirmé son adhésion à la constitution et à la loi dans la gestion des différends politiques et la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du plan de sauvetage du gouvernement.
Le Mouvement de la Fraternité, Ennahdha qui compte 54 députés, a besoin de pas moins de 109 voix au Parlement pour retirer sa confiance, ce qu’il cherche à réaliser avec ses deux alliés au Parlement, la Coalition Al Karama et le Parti Qaleb tunes.
Fakhfakh a déclaré lors de sa rencontre avec les représentants des organisations nationales du pays que la Tunisie ne peut plus tolérer plus de confusion et de manœuvres politiques, notant la nécessité de dégager des avantages sociaux urgents en dehors des conflits partisans.
Selon des experts en droit constitutionnel, le Premier ministre tunisien, Elyes Fakhfakh, n’est pas obligé de passer par le Parlement pour obtenir la recommandation des représentants de l’amendement ministériel qu’il entend apporter dans les prochains jours.
Fakhfakh cible ,dans le remaniement ministériel, principalement les ministres d’Ennahdha, dans le contexte de la demande du mouvement de tenir des consultations avec le président Kaïs Saïed pour changer le gouvernement.
Le mouvement Ennahdha a appelé à des consultations politiques avec tous les partis et organisations du pays pour « une scène politique alternative », comme il l’a décrit, mais le président tunisien a rejeté cette demande.
Le président tunisien Kaïs Saïed a declaré qu’il n’acceptera aucune concertation avec qui que ce soit tant que le chef du gouvernement actuel exerce toutes ses prérogatives et que sa situation juridique reste en l’état ”.
Une crise politique aggraverait les troubles de l’économie La Tunisie peine à se relancer, notamment avec la situation financière critique.
par: Arab Observer
