Fayez al-Sarraj a l’intention de quitter son poste avant fin octobre

Dans un discours prononcé mercredi à la télévision d’État, le Premier ministre du gouvernement libyen basé à Tripoli, Fayez Al-Sarraj, a annoncé son intention de démissionner d’ici la fin octobre. « Je déclare mon désir sincère de remettre mes fonctions à la prochaine autorité exécutive au plus tard fin octobre », a-t-il déclaré.

« Espérons que le comité de dialogue achèvera ses travaux et choisira un nouveau conseil présidentiel et un nouveau Premier ministre », a-t-il ajouté.

Il se dit prêt à quitter le gouvernement de Tripoli après cinq ans marqués par des conflits. Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen, Fayez al-Sarraj, a annoncé sa volonté de démissionner d’ici fin octobre et céder sa place à un nouvel exécutif issu des pourparlers interlibyens. L’objectif est de trouver une issue politique à la crise que connaît la Libye depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, en 2011.

Les commissions chargées de former un nouvel exécutif doivent « choisir un nouveau Conseil présidentiel et nommer un nouveau chef de gouvernement qui prenne ses fonctions de manière pacifique », a souligné Fayez al-Sarraj, se félicitant des « recommandations préliminaires et prometteuses » des rencontres de Montreux et de Bouznika annonçant une « nouvelle phase en vue de réunifier les institutions et préparer des élections ».

Dans un climat politique et social «extrêmement polarisé», il a cherché à atteindre «le plus de consensus possible» entre les différentes parties «mais les difficultés ont été insurmontables», a-t-il indiqué dans son allocution. Encore aujourd’hui, «certaines parties s’obstinent à parier sur la solution militaire pour servir leurs objectifs», a regretté Fayez al-Sarraj.

Al-Sarraj est le chef du gouvernement d’entente nationale, basé à Tripoli, tandis que l’est de la Libye et une grande partie du sud sont contrôlés par une administration rivale.

Il dirige Le gouvernement d’entente nationale (GNA) depuis sa création en 2015 à la suite d’un accord politique soutenu par l’ONU visant à unir et à stabiliser la Libye après le chaos qui a suivi le soulèvement de 2011 qui a évincé Mouammar Kadhafi.

par: Arab Observer

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