Gaza: Israël vole des organes sur des corps de Palestiniens

Les autorités locales de Gaza ont accusé mardi soir Israël d’avoir volé des organes des corps de Palestiniens, demandant une enquête internationale à ce sujet.

Dans un communiqué, le bureau des médias du gouvernement basé à Gaza a déclaré que l’examen des corps a révélé que leurs formes avaient considérablement changé en raison du vol d’organes vitaux sur les cadavres.

Il a ajouté que l’armée israélienne avait remis aux autorités palestiniennes des corps non identifiés et avait refusé de préciser où ils avaient été trouvés.

L’occupation a répété le crime de vol d’organes plus d’une fois au cours de sa guerre génocidaire, selon le communiqué.

Le régime sioniste a également procédé à la profanation de tombes à Jabalia. Il détient toujours les corps de martyrs palestiniens de la bande de Gaza.

Le communiqué souligne que ce crime odieux n’est qu’un crime parmi tant d’autres atrocités commises par l’armée d’occupation israélienne, notamment à la suite du feu vert donné par les États-Unis pour tuer des civils, notamment des enfants et des femmes.

Le communiqué critique ce qu’il dit « la position silencieuse des organisations internationales opérant à Gaza, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, face à un crime aussi horrible commis par l’occupation (israélienne) ».

Les autorités israéliennes n’ont pas encore commenté ces accusations.

Mardi, les autorités israéliennes ont remis les corps de dizaines de Palestiniens tués par l’armée israélienne et détenus lors de son opération terrestre.

Le ministère de la Santé de Gaza a reçu les corps via le poste frontière de Kerem Shalom, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué un correspondant sur place.

Le ministère des Dotations et des Affaires religieuses de Gaza était chargé de leur inhumation dans des fosses communes, a rapporté le correspondant.

« L’ONU nous a informé à l’avance de l’arrivée d’un certain nombre de martyrs dans la bande de Gaza, estimés à environ 80 corps », a déclaré Marwan Al-Hams, directeur de l’hôpital Mohammed Yousef El-Najar de la ville de Rafah.

« Les corps sont arrivés dans un conteneur, certains intacts, tandis que d’autres étaient en morceaux et d’autres encore décomposés », a-t-il ajouté.