Halevi: La guerre dans la bande de Gaza va encore durer
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a déclaré que la guerre dans la bande de Gaza »va encore durer », soulignant que son pays vise à »éliminer les dirigeants des factions palestiniennes et à détruire les infrastructures’ de la bande de Gaza afin de récupérer les otages ».
»Nous sommes dans une guerre qui serait, comme nous l’avions déjà annoncé, longue. Pendant des années, ils ont construit des tunnels, sous prétexte de défense. Il est difficile de les détruire en l’espace d’une semaine ou un mois », a-t-il expliqué.
C’est ce qu’a déclaré Halevi dans un discours télévisé dans le cadre d’une inspection dans le camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza.
Le 12 mai, l’armée israélienne a lancé une opération terrestre dans le camp de Jabalia et dans d’autres zones à proximité, avant d’annoncer le 15 du même mois son élargissement après une série d’affrontements ».
Halevi n’a pas précisé de date précise pour la fin de la guerre contre Gaza, mais il avait précédemment déclaré, en janvier dernier, que la guerre se poursuivrait tout au long de l’année 2024.
Le chef d’état-major de l’armée israélienne a, également, précisé que »la mission de son armée est de « tuer le plus grand nombre possible de commandants (chefs de factions palestiniennes), le plus grand nombre possible de militants, et de détruire les infrastructures dans la bande de Gaza ».
« Nous voulons faire pression pour récupérer les captifs vivants, et nous sommes également prêts à mener des opérations complexes pour restituer les corps de nos kidnappés », a affirmé Halevy.
Israël poursuit son offensive meurtrière contre la bande de Gaza malgré l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave.
Plus de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza ne sont plus que ruines, contraignant 85 % de la population de l’enclave au déplacement interne sur fond d’un état de siège paralysant l’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux médicaments, selon l’ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice. Une décision rendue en janvier par la CIJ a stipulé qu’il était “plausible“ qu’Israël ait commis un génocide à Gaza et a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin à de tels actes et de prendre des mesures pour garantir la livraison de l’aide humanitaire aux civils à Gaza.