Hamas : Nous rejetons toute négociation d’échange de prisonniers avec Israël sans un arrêt définitif de l’agression
Le mouvement Hamas a déclaré, avoir informé les médiateurs de son refus d’entamer toute négociation d’échange de prisonniers avec la partie israélienne, « sans un arrêt définitif de l’agression contre le peuple palestinien ».
Le mouvement a ajouté dans un communiqué, que « le Hamas maintient ses conditions et refuse d’effectuer des négociations pour un éventuel échange de prisonniers sans un cessez-le-feu définitif ».
Le mouvement a déclaré dans un communiqué avoir « informé tous les médiateurs de ses conditions », il a fait part de cette position à tous les médiateurs », a-t-il précisé
Plus tôt, la Société de radiodiffusion publique israélienne a déclaré qu’Israël envisageait de soumettre une nouvelle proposition visant à libérer les « otages », à Gaza.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé samedi qu’il avait eu « le coeur brisé » à l’annonce de la mort de trois otages tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, mais qu’il fallait y maintenir « la pression militaire ».
« Cela m’a brisé le coeur. Cela a brisé le coeur de la nation toute entière », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
« Malgré tout le profond chagrin, je veux préciser une chose: la pression militaire est nécessaire tant pour le retour des otages que pour assurer la victoire sur nos ennemis », a-t-il dit.
« Seule la poursuite de la pression militaire permettra la libération de tous nos otages », a-t-il ajouté. « Les directives que je donne à l’équipe de négociateurs se basent sur cette pression et sans elle nous n’avons rien ».
Ces déclarations surviennent au lendemain de l’annonce de la mort de trois otages, tués « par erreur » par l’armée israélienne à Gaza. Ils avaient brandi un drapeau blanc et parlé en hébreu, d’après elle.
Des familles d’otages ont exhorté samedi le gouvernement à présenter rapidement un nouveau plan de négociation en vue de leur libération, plus de deux mois après le début de la guerre avec le Hamas et les bombardements continus sur la bande de Gaza.
L’organisation islamiste a elle indiqué dans un communiqué samedi que sa position était de refuser « toute négociation sur un échange de prisonniers à moins que l’agression contre notre peuple cesse complètement ».
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée israélienne mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui, vendredi, a fait 18 800 morts et 51 000 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une destruction massive des infrastructures et d’une « catastrophe humanitaire sans précédent », selon des sources palestiniennes et onusiennes.