Herzog: La grande majorité des Israéliens soutient un échange de prisonniers avec le Hamas
La grande majorité des Israéliens soutient un échange de prisonniers avec le Hamas, a déclaré dimanche le président israélien Isaac Herzog.
La nation tout entière souhaite leur retour, avec une majorité écrasante soutenant l’échange de prisonniers, a-t-il poursuivi, ajoutant: Il est du devoir de l’Etat d’assurer leur retour, élément essentiel de notre consensus national.
Notre engagement à ramener les prisonniers chez eux est inébranlable, a déclaré Herzog dans un communiqué.
La télévision israélienne Channel 13, citant des sources du Mossad, a rapporté que les responsables israéliens sont optimistes quant à la conclusion d’un accord sur le retour des prisonniers israéliens détenus dans la Bande de Gaza.
Ces mêmes sources ont déclaré qu’Israël considérait que le moment était opportun pour parvenir à un accord avec le Hamas et que les autorités chargées de la sécurité recommandaient aux dirigeants politiques de tirer parti de cette situation.
Les efforts déployés, depuis des mois, par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte pour négocier un accord entre Israël et le Hamas en vue d’un échange de prisonniers et d’un cessez-le-feu, ont été entravés par le refus du Premier ministre Benyamin Netanyahu de donner suite à l’appel du Hamas à cesser les hostilités.
Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, Israël s’est attiré les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive brutale contre Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Plus de 38 150 Palestiniens ont depuis lors été tués, principalement des femmes et des enfants, tandis que quelque 87 800 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Neuf mois après le déclenchement de la guerre israélienne, de vastes étendues de Gaza sont réduites à l’état de ruines et soumises à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d’eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville de Rafah, dans le sud l’enclave assiégée, où plus d’un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier.