Tunisie: Appelle à la démission du Premier ministre Hichem Mechichi
Fadhel Abdelkefi, président du parti Afek Tounes, appelle le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, à se mettre d’accord avec le président de la République, Kais Saied, ou à démissionner.
Fadhel Abdelkefi, président du parti Afek Tounes a dressé un état des lieux de la situation du pays, lors de son intervention sur les ondes de Shems fm, en ce mardi 11 mai, il dit que pour mettre un terme à la crise, le chef du gouvernement Hichem Mechichi démissionne s’il n’arrive pas à établir le dialogue avec le chef de l’Etat.
Fadhel Abdelkefi est revenu sur la situation économique tout en soulignant l’importance de garantir une stabilité politique. Il estime que le gouvernement travaille avec dix ministres par intérim.
De ce fait, Fadhel Abdelkefi souligne que seul le dialogue peut être une solution. Et ce en proposant au chef du gouvernement de rencontrer le Chef de l’Etat, l’objectif selon lui, étant de s’arranger à trouver un consensus.
En outre, il conclut la nécessité des solutions d’urgence, comme celui de la mise en place des des lois sur le Crowdfunding, ainsi que la mise en oeuvre de l’économie sociale et solidaire adoptée au Parlement, soit en théorie et non en pratique. Tout en indiquant: « Tout ce qui se passe en ce moment est un crime. Or pour lutter contre la pauvreté, le chômage, l’urgence est au développement ».
Le député et dirigeant au sein du Mouvement du Peuple, Zouhair Maghzaoui a indiqué aujourd’hui que le président de la République, Kais Saied était prêt à interagir avec tout le monde, ajoutant que le chef de l’Etat est préoccupé par la situation actuelle du pays et cherche des solutions adéquates à la crise aiguë que le pays traverse.
Maghzaoui a également estimé que le chef du gouvernement, Hichem Mechichi devrait démissionner et qu’un dialogue national lancé dans les plus brefs délais.
Le député a par ailleurs exprimé son mécontentement vis-à-vis des dernières mesures sanitaires prises par le gouvernement pour faire face à la pandémie, dénonçant la politique des deux poids deux mesures.
par: Arab Observer